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De l’influence des pneus sur la performance en 2009

Avant d’être le Directeur Technique Châssis de Toyota, Pascal Vasselon était l’éminence grise de Pierre Dupasquier chez Michelin. Le Français décortique les processus d’exploitation des pneus et les qualités qu’une voiture doit posséder pour parvenir à en tirer la quintessence.



Pouvez-vous nous expliquer pourquoi les pneus ont une telle influence sur la performance d’une F1 ?

Simplement parce qu’ils sont le seul contact de l’auto avec le sol. Pour rendre une voiture rapide, vous devez être en mesure de générer des accélérations et ces forces passent par les pneus. Vous pouvez avoir ce que vous voulez sur l’auto, si les pneus ne permettent pas d’avoir le coefficient de friction adéquat, vous êtes largués. En fait, c’est l’un des deux facteurs clefs de la performance d’une F1.



En quoi le challenge est-il différent lorsqu’un manufacturier a le monopole par rapport à une guerre des pneus ?

Dans un passé récent, lorsque 2 entreprises étaient en compétition, les pneus sont devenus le facteur de performance principal, suivis par l’aérodynamique. Aujourd’hui, Bridgestone est le seul fournisseur de pneus et nous avons donc arrêté le développement de ces derniers ; il nous suffit de savoir bien les exploiter. Je ne dirais pas pour autant que c’est facile mais c’est un cran moins dur que de les développer. Dans ce cas de figure l’ordre est modifié et l’aérodynamique devient prépondérante, les pneus viennent en seconde position. Tout est plus facile car les pneus sont constants et vous avez du temps pour apprendre comment les gérer ; vous n’êtes plus dans un processus où vous devez significativement et constamment accroître votre connaissance lorsque vous développez des pneus. Avec les spécifications dont nous disposons, apprendre le comportement de ces composés est encore très important mais il est plus facile de parfaitement maîtriser la situation.








Quelles sont les caractéristiques dont une voiture a besoin pour exploiter ses pneus de la meilleure façon qui soit ?

Il faut maintenir les pneus dans une fenêtre de températures telle qu’ils peuvent générer de l’adhérence sans surchauffer. Un pneu trop froid ne procure pas de grip et un trop chaud se dégrade trop rapidement et voit sa performance chuter. Et puis il faut maintenir les pneus dans leur fenêtre de résistance physique afin de ne pas les stresser jusqu’au point où les composants se désagrègent. Il faut donc constamment ajuster les réglages de l’auto afin de maintenir les pneus dans cette fenêtre de performance et de les exploiter au maximum de leurs possibilités.



La gestion des pneus est-elle plus délicate cette saison ?

Elle est plus difficile que l’année dernière car les pneus sont nouveaux et nous sommes encore dans une phase d’apprentissage. A chaque course nous en découvrons un peu plus sur le comportement de ces composants. Par exemple, à Sepang nous avions les pneus durs, que nous n’avions pas testés en essais privés. Nous n’avons eu que les essais libres pour apprendre à les connaître. Nous avons roulé avec les 3 autres spécifications cet hiver et nous les connaissons donc mieux, mais nous n’avons pas de données sur les courses des années précédentes comme c’était le cas la saison dernière. C’est un peu plus exigeant. De plus, nous sommes passés des pneus rainurés aux slicks et ces derniers ne réagissent pas de la même manière vis-à-vis du graining et des températures. C’est donc un challenge, mais c’est très intéressant.



La plus grande différence qu’il existe désormais entre les deux spécifications utilisées en course rend-elle la stratégie de course plus difficile ?

Cette année, Bridgestone fournit des composants très différents en termes de rigidité et de fenêtre de température. L’année dernière, en Malaisie, nous avions les Médiums et Durs alors que cette année nous avons les Tendres et Durs. Cette décision a été prise pour rendre la gestion des pneus plus compliquée et elle en a certainement le potentiel. Nous en avons été les témoins, particulièrement à Melbourne où il fallait être en alerte permanente et vérifier le comportement des pneus.



Pourquoi était-ce si flagrant à Melbourne et pas en Malaisie ?

A Melbourne, aucun des composants n’était réellement adapté aux conditions de piste. Les Super Tendres étaient trop tendres et les Médiums trop durs. Il était donc difficile de s’inscrire dans la fenêtre idéale. A Sepang, la situation était complètement différente car les deux composants fonctionnaient dans la bonne fenêtre et la gestion des pneus était donc plus évidente.

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C'est ce matin que Ron Dennis pourrait annoncer lors d'une conférence de presse son retrait total et définitif du monde de la F1.

Ron Dennis pourrait annoncer cela depuis le quartier général de l'équipe McLaren en Grande-Bretagne puisqu'il a décidé de ne pas se rendre en Chine ce week-end.

Ce serait l'affaire du mensonge de l'équipe McLaren de F1 aux commissaires du Grand Prix d'Australie qui aurait décidé Ron Dennis à prendre cette décision radicale.

Il faut dire que les relations entre Ron Dennis et Anthony Hamilton, père et manager de Lewis, sont très mauvaises depuis la fin du Grand Prix d'Australie. Anthony Hamilton reproche en effet à l'équipe McLaren d'avoir sali l'image de son fils en l'impliquant dans cette affaire.


Pour sa part, Lewis Hamilton fera profil bas en Chine puisqu'il n'a prévu aucune rencontre avec la presse à Shanghai.

C'est le 29 avril prochain que le Conseil mondial du sport automobile se penchera sur cette affaire et on dit d'ores et déjà que McLaren et Lewis Hamilton risquent une sanction particulièrement sévère. Mais nous n'en sommes pas encore là...

Sifox a écrit:

C'est la que les Ferrari gagne en Chine et au Bahrein ça aurait belle gueule sur Schumi

Ce n'est pas Schumi qui fait avancer la voiture. Les Ferrari étaient en-dessous, la stratégie ne leur a pas coûté la victoire.

Il faudrait que Jean Todt revienne pour faire le ménage dans la fourmilière, parce que c'est le grand n'importe quoi chez Ferrari. Déjà l'an passé, ce n'était pas toujours une réussite, mais cette année, ils sont partis sur les chapeaux de roues.

Enfin, c'est gentil de leur part, je pourrais voir Schumi comme analyste à la télé allemande. Il pourra se joindre à Niki Lauda pour le foutage de gueule organisé contre Ferrari.

Lauda est sur la TV allemande ? il est pas sur la télé autrichienne ?

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Briatore voulait embaucher Button - En remplacement de Piquet ?

En fustigeant les deux pilotes actuellement en tête du championnat du monde de Formule Un – Jenson Button et Rubens Barrichello (Lire notre article du jour ‘Briatore laisse éclater sa colère’) – pour justifier son courroux à l’officialisation de la conformité du diffuseur double par le Tribunal d’Appel de la FIA, Flavio Briatore a ouvert la boîte de Pandore…



Jenson Button s’est fait un devoir et un plaisir de répliquer du tac au tac en n’omettant pas de lâcher une bombe dans le jardin de Briatore. Le pilote Brawn GP déclare en effet (sans que nous ayons pu vérifier cette information mais pourquoi remettre en cause les propos d’un personnage aussi bien placé que l’intéressé lui-même ?) que Flavio souhaitait l’embaucher chez Renault en 2009. A quel poste ? Le Britannique ne le précise pas mais on imagine aisément que le baquet de réserviste ne lui était pas destiné. La place d’Alonso ? N’y pensons pas ! Il ne reste alors qu’une piste, parfaitement plausible et justifiable de par les mauvais résultats de la cible potentielle de Briatore, celle du remplacement de Nelson Piquet.



« C’est très injuste de la part de Flavio de commenter les choses de la sorte. Il est simplement très amer. Et il devrait également se rappeler qu’il a essayé de m’embaucher cette année, alors… » a déclaré Button en réponse aux propos de Flavio Briatore, qui a déclaré à la Gazzetta dello Sport que Jenson était un pilote en passe de devenir un retraité avant de subitement dominer le championnat du monde de Formule Un. « De toute évidence il est très en colère et très déçu de n’avoir pas produit une voiture aussi compétitive que la nôtre. »

Briatore

toujours fidèle à lui-même, le roi de la mauvaise foi!

Sifox a écrit:

Lauda est sur la TV allemande ? il est pas sur la télé autrichienne ?

Il a longtemps oeuvré sur RTL dans l'avant-course et dans l'après-course, mais jamais en temps que consultant lors de la course. Je ne l'ai pas encore vu cette année, mais je pense qu'il doit toujours apparaître de temps en temps, ce qui ne l'empêcherait pas de cumuler les commentaires sur la télé autrichienne, si la F1 est encore diffusée là-bas.

CSC_3187 a écrit:

Sifox a écrit:

Lauda est sur la TV allemande ? il est pas sur la télé autrichienne ?

Il a longtemps oeuvré sur RTL dans l'avant-course et dans l'après-course, mais jamais en temps que consultant lors de la course. Je ne l'ai pas encore vu cette année, mais je pense qu'il doit toujours apparaître de temps en temps, ce qui ne l'empêcherait pas de cumuler les commentaires sur la télé autrichienne, si la F1 est encore diffusée là-bas.

Oui et puis bon autrichien et allemand je crois bien qu'ils parlent la même langue

Briatore mon pauvre vieux

Lauda est encore là, je l'ai vu ce matin. C'était la spéciale 300ème GP pour RTL, on a aussi eu le droit à la présence, Mika Hakkinen et des frères Schumacher.

Ca change de Laffitte.

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Le GP de Grande-Bretagne plus menacé que jamais

Après le Grand Prix de France, disparu des calendriers 2009 et 2010 et qui semble peu susceptible de réapparaître en 2011, la Formule 1 pourrait perdre celui de Grande-Bretagne, le circuit de Donington, qui l'accueillera à partir de 2010, connaissant des problèmes de gestion.

Jeudi, le propriétaire du circuit, Wheatcroft and Son Limited, a intenté une action en justice contre Donington Ventures Leisure Limited (DVLL), le gestionnaire, au motif que DVLL lui doit environ 2,5 millions de livres d'arriérés de loyer (soit 2,8 millions d'euros) depuis septembre 2008.

"DVLL n'a cessé de manquer à ses obligations financières", a justifié Kevin Wheatcroft, dont le circuit avait récemment gagné le contrat d'organisation du GP de Grande-Bretagne, à partir de 2010, aux dépens du celui de Silverstone, où la course se déroulera cette saison, le 21 juin.

L'affaire tombe au plus mal pour Donington, déjà empêtré dans des travaux de rénovation importants, nécessaires pour pouvoir accueillir la F1, mais qui n'ont pas encore commencé.

Bernie Ecclestone, le détenteur des droits commerciaux de la discipline, ne semble pas goûter la situation. "Si Donington n'arrive pas à organiser le GP de Grande-Bretagne, alors c'est terminé. Nous partirons de Grande-Bretagne", a-t-il asséné.

"Il n'est pas question que nous retournions à Silverstone. Ils ont eu assez d'occasions (de garder le GP, NDLR). Mais ils n'ont pas fait ce qu'ils avaient promis", a tonné Ecclestone qui, bien que né à Ipswich, dans le comté de Suffolk, semble peu enclin à faire jouer la préférence nationale.

"J'ai parlé avec le gestionnaire (de Donington) Simon Gillet (vendredi) de la situation financière. J'essaie de l'aider. Ce dont il a absolument besoin, c'est d'un investisseur. C'est le meilleur espoir de sauver la course", a souligné l'argentier de la F1.

"C'est une honte que le gouvernement britannique n'entre pas en jeu pour aider (le GP). Il jette des milliards pour les jeux Olympiques de Londres. Il pourrait faire le nécessaire pour sauver la course en mettant une toute petite part de cet argent, peut-être 0,002 %", a-t-il estimé.

"Si nous perdons le Grand Prix maintenant, le gouvernement ne pourra s'en prendre qu'à lui-même", a opiné l'ancien champion du monde britannique Jackie Stewart. Les autorités doivent "se réveiller et dire que nous ne pouvons nous permettre de perdre un tel bijou".

Selon Stewart, 50.000 personnes vivent en Grande-Bretagne de l'industrie de la Formule 1. Or, si le Grand Prix disparaissait, "il y aurait un glissement technologique vers d'autres endroits".

Confrontés aux très lourdes exigences financières de la Formula one management (FOM), gérée par Ecclestone, qui leur demande entre 20 et 25 millions de dollars (15 19 millions d'euros environ) par saison pour accueillir la F1, sans pouvoir se payer sur autre chose que la billetterie, les GP européens peinent à se maintenir.

Outre Magny-Cours (GP de France), tenu jusqu'en 2008 à bout de bras par les collectivités locales et maintenant Donington, Spa-Francorchamps (Belgique) et Hockenheim (Allemagne) sont à la peine, alors qu'en Asie, des pays sont prêts à mettre des fortunes pour jouir de l'exposition de la F1.

Vraiment n'importe quoi ce business de merde

quel connard
Déjà supprimé la France ... bon sans vouloir êtrte chauvin, c'est un GP mythique qui disparait.
Et là, la Grande Bretagne ... et ça a l'air plus définitif que la France.
Remenacé Spa ... supprimé un circuit si beau, si mythique, si légendaire du calendrier de la F1 ... faut vrmt rien avoir ds le crâne. Et Hockenheim ... bon la bonne nouvelle est qu'en Allemagne ya aussi le Nürbürgring pour organiser un GP. Voir d'autres bons circuits, habitués au DTM notament.

Grande Bretagne et France ça nous fait 113 GP de F1 en tout , comme tu le dit vino_93 c'est mythique dans tous les cas. Ils ont intérêt à régler ce problème sinon bonjour l'asie en F1 avec des horaires pas possible . Spa éliminé c'est vraiment bête car on a connu de tres belles bagarres là-bas (autant aller faire un tour à Zolder pour pallier la disparition mais sinon c'est triste ). Hockenheim a enlever moi je suis pour car les circuits est vraiment moche , Nurburgring ça serait bien (même si ça parait impossible en ce moment) ou alors Lausitzring

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iSport pas encore en F1
28 Avril 2009


Tête d'affiche du championnat GP2, l'écurie iSport a fait le point sur les rumeurs qui la voient intégrer le plateau de la catégorie reine du sport automobile la saison prochaine. Selon le boss du team britannique, Peter Jackson, seule une limitation des budgets, comme le souhaite le Président de la FIA, Max Mosley, permettra à iSport de grimper à l'échelon supérieur.

L'écurie basée dans le Norfolk a notamment remporté le titre GP2 en 2007 avec un certain Timo Glock, qui fait désormais les beaux jours de Toyota.




Paul Jackson
« Quand la limitation des budgets sera officielle, nous nous pencherons sur la situation. » a révélé Paul Jackson, à GPUpdate.net. « Nous n'irons pas en F1 sans une limitation des budgets ; les écuries dépensent des centaines de millions et iSport n'en a pas les moyens, mais une fois la limitation officialisée, c'est certain, la F1 deviendra une possibilité intéressante. »

Une possible arrivée en F1 synonyme de retour de Bruno Senna, qui avait décroché le titre de vice-champion GP2 en 2008 avec l'écurie ? « Quelqu'un m'a demandé ce week-end si je souhaitais avoir Senna dans mon équipe. Si j'avais une équipe de F1, j'aimerais évidemment qu'il soit avec moi. Mais comme je l'ai déjà dit, il es trop tôt pour discuter de l'arrivée de iSport en F1 l'année prochaine, tout comme parler des pilotes que nous pourrions avoir. »

Si on décrypte le truc, iSport nous dit clairement que si les budgets sont capés, ils seront là en F1. Comment dire non en faisant sous entendre oui ...

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Tost et Prost sont d’accord…
Bourdais est trop négatif !
28/04/09 10:44

Le directeur de la Scuderia Toro Rosso est d'accord avec Alain Prost !

Le quadruple champion du monde a récemment critiqué l’attitude négative de son jeune compatriote, Sébastien Bourdais.

« On a l'impression qu'il prend les choses de manière négative très vite et ça, ce n'est pas très bon pour lui. Il entre dans un système qui n'est pas très bon. C'est un constat, c'est à lui de corriger les choses » affirmait Prost sur les ondes de la radio française, Europe 1.

Franz Tost, interrogé par le journal allemand Auto Motor und Sport, en convient : « Il sait comment conduire une voiture de course rapidement, mais son attitude est trop souvent négative.
»

Même le débutant Sébastien Buemi n'a pas échappé aux foudres de Tost après un week-end en demi-teinte à Bahreïn !

« Avec de si faibles écarts dans le peloton, on ne peut pas se permettre de faire d'erreur. Nos pilotes doivent comprendre ça » concluait-il.

J-P.K
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Nelson Piquet Jr : Papa soutient le fiston !
mercredi 29 avril 2009, Par Bruno Serval - General - Lien permanent

Depuis le début du Championnat 2009, Nelson Piquet Jr subit la loi de son équipier double Champion du Monde. La comparaison des résultats obtenus en course entre les deux pilotes est loin d'être à l'avantage du jeune brésilien...

Pourtant, cela n'empêche pas son père de lui trouver des excuses. Pour la première fois depuis son arrivée en Formule 1, Nelson Piquet a pris la défense de son fils. Dans le magazine Auto Motor und Sport, il n'hésite pas à critiquer ouvertement l'équipe Renault F1 Team : " Trop souvent, on lui demande de rouler avec beaucoup d'essence en essais libres alors que l'équipe sait que c'est avec peu d'essence qu'il est en difficulté. Renault devrait le laisser rouler plus souvent en conditions de qualifications. "

Et comme si cela n'était pas assez, il égratigne au passage Flavio Briatore. Le triple Champion du Monde a expliqué que le patron et manager de son fils, ne savait pas si prendre avec Nelson Piquet Jr. Selon son père, le fiston serait plus rapide si son patron le soutenait davantage : " J'ai dit à Flavio qu'il n'obtiendra le meilleur de mon fils que s'il le protège. Lorsque ses ingénieurs lui disent qu'il a fait un mauvais premier tour en qualifications alors qu'il était englué dans le trafic, comment voulez-vous qu'il soit en confiance ? "

Connaissant, le tempérament de Flavio Briatore : Il n'est pas dit que le manager du brésilien apprécie cette intervention du célèbre papa dans la presse.

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La liste des évolutions BMW Sauber

BMW Sauber posera cette semaine ses valises à Barcelone avec à l’intérieur un éventail de nouveautés destinées à permettre à l’écurie Alémanique de sortir de l’ornière. Avec 4 points et une seule arrivée dans le top 8 en 4 courses, BMW Sauber ne respecte pas son plan quadriennal qui devait faire d’elle une sérieuse prétendante au titre en 2009. L’heure n’est plus aux désirs de pouvoir mais à la sauvegarde d’une année bien mal engagée pour les hommes de Mario Theissen.



KERS ou pas KERS, la F1.09 n’est pas une monoplace qui génère beaucoup d’appuis aérodynamiques et l’exploitation des Bridgestone n’est pas toujours son fort. Ne livrant pas facilement ses secrets de réglages, elles déconcertent quelque peu ses pilotes et ses ingénieurs qui se demandent encore comment une monoplace peut-être en mesure de jouer la victoire à Melbourne, et être l’une des moins véloce à Bahreïn, un tracé qui ressemble en bien des points à celui de l’Albert Park. BMW Sauber pourra mesurer l’étendue de ses progrès sur le circuit de Catalunya, où une carence en appuis est sévèrement châtiée.



A Barcelone, la F1.09 disposera d’une batterie d’évolutions toutes centrées sur deux paramètres qui sont imbriqués : les appuis aérodynamiques au sens large et le travail du diffuseur multiple. C’est en espérant cajoler ce dernier que BMW Sauber a modifié tous les appendices qui sont en contact direct avec l’air et qui le canalisent vers l’arrière de la voiture. « Nous nous présenterons à Barcelone avec un package aérodynamique entièrement nouveau et que nous avons mis en place pour le début de la saison Européenne. Le museau, des pontons plus profilés et l’aileron arrière sont entièrement nouveau » révèle Willy Rampf, directeur de l’ingénierie BMW Sauber, « De plus, des modifications ont été apportés à l’aileron avant, au capot moteur et au soubassement de la voiture. Nous pensons que ces évolutions rabaisseront significativement nos temps au tour. »



« Nous savons que les autres écuries auront également des nouveautés spécialement conçues pour Barcelone, mais nous nous attendons à combler l’écart qui nous sépare de nos rivaux. Mais nous ne le saurons pas avant le week-end de course. Jusque là nous ne disposons que des données de la soufflerie et des simulations car nous n’avons plus le droit de rouler. Voir le plein potentiel de l’auto se retranscrire en résultats en piste sera un grand challenge pour nos ingénieurs. »

Ah suivre donc

Sifox a écrit:

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Nelson Piquet Jr : Papa soutient le fiston !
mercredi 29 avril 2009, Par Bruno Serval - General - Lien permanent

Depuis le début du Championnat 2009, Nelson Piquet Jr subit la loi de son équipier double Champion du Monde. La comparaison des résultats obtenus en course entre les deux pilotes est loin d'être à l'avantage du jeune brésilien...

Pourtant, cela n'empêche pas son père de lui trouver des excuses. Pour la première fois depuis son arrivée en Formule 1, Nelson Piquet a pris la défense de son fils. Dans le magazine Auto Motor und Sport, il n'hésite pas à critiquer ouvertement l'équipe Renault F1 Team : " Trop souvent, on lui demande de rouler avec beaucoup d'essence en essais libres alors que l'équipe sait que c'est avec peu d'essence qu'il est en difficulté. Renault devrait le laisser rouler plus souvent en conditions de qualifications. "

Et comme si cela n'était pas assez, il égratigne au passage Flavio Briatore. Le triple Champion du Monde a expliqué que le patron et manager de son fils, ne savait pas si prendre avec Nelson Piquet Jr. Selon son père, le fiston serait plus rapide si son patron le soutenait davantage : " J'ai dit à Flavio qu'il n'obtiendra le meilleur de mon fils que s'il le protège. Lorsque ses ingénieurs lui disent qu'il a fait un mauvais premier tour en qualifications alors qu'il était englué dans le trafic, comment voulez-vous qu'il soit en confiance ? "

Connaissant, le tempérament de Flavio Briatore : Il n'est pas dit que le manager du brésilien apprécie cette intervention du célèbre papa dans la presse.

je l'aime pas mais j'avoue que daddy n'a pas tord, si renault veut obtenir le maximum de piquet, faut qu'ils changent leur facon de le manager, mais au finale c'est tout bon pour grosjean donc

Grosjean ne sera pas pris à la place de Piquet faut pas rêver
Il est sans doute trop jeune, puis qd il le sera plus, il sera trop vieux
Plus sérieusement, Di Grassi est plus mûr que Grosjean dans la F1. De plus, s'il remplaçait Piquet, les sponsors ne perdraient pas grd chose (un brésilien pr un brésilien, ça fonctionne tjrs pour les sponsors locaux).
Je suis à fond derrière Grosjean, mais pour moi, Di Grassi mérite sa place en F1. Sûr que s'il ne remplace pas Piquet en 2009, il aura sa chance en 2010, peut être pas chez Renault, mais il l'aura.

vu ce qu'il a fait l'an dernier ou il a un peu montré qu'il etait vraiment le plus fort en gp2, je dirais ouai, mais apres j'en sais pas plus. grosjean a la chance (meme si cette année c'est un peu anecdotique) d'etre une année entiere pilote essayeur, de prendre contact avec les ingenieurs et de collaborer avec eux, car si la rumeur alonso - ferrari est juste, et vu les perfs des ferrari actuellement, et la devise des ingenieurs du on n'aime pas du tout quand tout les pilotes changent d'une année a l'autre, je me dis que grosjean a sa carte.

et niveau francais, si on a bien 13 ecuries, je me dis aussi que frank montagny a peut etre une chance.

vino_93 a écrit:

Grosjean ne sera pas pris à la place de Piquet faut pas rêver
Il est sans doute trop jeune, puis qd il le sera plus, il sera trop vieux
Plus sérieusement, Di Grassi est plus mûr que Grosjean dans la F1. De plus, s'il remplaçait Piquet, les sponsors ne perdraient pas grd chose (un brésilien pr un brésilien, ça fonctionne tjrs pour les sponsors locaux).
Je suis à fond derrière Grosjean, mais pour moi, Di Grassi mérite sa place en F1. Sûr que s'il ne remplace pas Piquet en 2009, il aura sa chance en 2010, peut être pas chez Renault, mais il l'aura.

Tout dépend de ce que fait Grosjean en GP2, si il gagne le championnat, Flavio ne va pas hésitez à le prendre pour la prochaine saison.

j'espère, j'espère ...
Flo, si on a 13 écuries, faut pas rêver pour Montagny, il aura pas de volant.
On aura l'un ou l'autre pilotes plein de frics, des habitués de la F1, Senna, un ricain et éventuellement le champion GP2 en titre.

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Nakajima sur un pied d'égalité
04 Mai 2009


Depuis le début de la saison à Melbourne, Kazuki Nakajima n'a jamais rejoint son équipier Nico Rosberg en Q3 et compte sur les évolutions dont disposait le jeune allemand à Bahreïn pour remonter dans la hiérarchie. Le Japonais n'est pas à son avantage en qualifications mais n'est pas mieux loti en course, contraint trois fois en quatre courses de mettre pied à terre.

« Le début de saison a été assez difficile pour moi. » confie le pilote Williams. « J'ai abandonné trois fois en quatre Grands Prix et je veux que cela se termine. Je vais tenter de tirer un trait et me concentrer sur le travail à réaliser. Il reste encore douze courses et je suis très motivé à l'idée de décrocher un peu résultat pour moi-même et l'équipe. »

En attendant de rattraper son retard chronométrique sur Rosberg, Nakajima ne sera plus désavantagé techniquement et aura entre les mains une FW31 identique.

« Je n'avais pas les nouvelles pièces à Bahreïn et j'ai hâte de les essayer afin de juger de leur apport. Je suis persuadé que le package évolué sera un pas en avant, nous savons déjà combien de temps il pourra nous faire gagner, mais tout est relatif comparé au travail des autres écuries. »

Euh ... j'espère qu'il y aura un nouveau développement pour Barcelone, sinon Williams sera bien à la traîne tout au fond

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Nakajima admet le soutien de Toyota
Mais c’est Kazuki qui conduit !


Comme son père l’avait été au milieu des années 80, Kazuki Nakajima est actuellement le seul pilote japonais présent sur les grilles de départ du championnat du monde de F1.

Etre le fils d’un ancien pilote de F1 n’a pas été un handicap pour Kazuki. Cependant, le Japonais admet qu'il n’a pas pu échapper aux médias quand il a débuté son apprentissage de la compétition – en karting - dès l'âge de 12 ans.

« Quand j'étais jeune, j'avais certainement plus d'attention de la part des médias... beaucoup plus que les autres pilotes, même si je n'étais pas très bien placé » se souvenait Nakajima "junior."

Troisième pilote chez Williams en 2007, Kazuki Nakajima avait profité de la retraite anticipée d’Alex Wurz pour se glisser dans la peau d’un pilote titulaire de F1. Depuis lors, le pilote japonais compte 23 départs en Grand Prix et 9 points marqués – avec en point d’orgue, la 6ème place obtenue à Melbourne en 2008.

Contrairement à son père – Satoru Nakajima - dont la carrière est liée à Honda, Kazuki Nakajima fait parti depuis ses débuts dans le sport automobile du "Toyota Drivers Program", le programme de recherche de jeunes talents du constructeur japonais.

Un soutien qui lui a permis d’accéder à la F1 reconnaît Kazuki.
Le Japonais insiste néanmoins sur le fait que ce sont ses performances qui lui ont permis de conserver sa place !

« C’est certainement avec l'aide de Toyota que j’ai trouvé une place chez Williams, mais après ça, c'est mon travail » déclarait Kazuki lors d’une interview sur CNN.com/asia. « Fondamentalement, lorsque j'étais pilote d'essais, je devais être performant lors des tests pour montrer à l’équipe que j’étais assez bon pour être titulaire. Il n’y a personne pour vous aider sur la piste, j’ai juste été suffisamment performant ! »

«Je suis un pilote de F1, et mon objectif est toujours de remporter la course. Nous avons une bonne voiture à l'heure actuelle, ce qui peut me permette d’obtenir des bons résultats. Gagner, ce serait le but ultime » concluait Nakajima.

J-P.K
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Brawn de retour aux sources
05 Mai 2009


C'est à Barcelone, à moins d'un mois de l'ouverture de la saison 2009, que l'écurie Brawn GP avait lancé en piste sa BGP 001 et étonné l'opposition en réalisant des temps canons. Pour son retour sur le circuit de Montmelo,dans la peau de leader des deux championnats, l'écurie sait que l'effet de surprise n'opèrera plus et devra trouver de nouveaux artifices qui pourraient bien se loger dans le nouveau package conçu par Brackley.

« L'équipe a du fournir un effort incroyable pour simplement préparer à temps les deux monoplaces pour la première course à Melbourne. » rappelle Ross Brawn, le directeur et propriétaire de l'écurie. « Nos succès ont été une belle récompense méritée par notre staff pour leur travail effréné soutenu par l'engagement de notre motoriste, Mercedes-Benz. La courte pause dont nous avons profité après Bahreïn a permis à toute l'écurie de se réunir à Brackley et de se pencher sur nos résultats obtenus lors des quatre premières courses. »

« Jenson, Rubens et l'équipe ont livré une prestation de première classe pour remporter le Grand Prix de Bahreïn et nous devrons maintenir ce niveau de performance si nous souhaitons remporter le championnat. » note le Britannique. « Les écarts se sont considérablement resserrés depuis le début de la saison et la hiérarchie est compacte. Pendant que nous participions aux premières courses ces dernières semaines, l'usine a œuvré très dur sur un package évolué pour la BGP 001 et nous avons hâte de voir les résultats de notre travail de développement sur la piste à Barcelone ce week-end. »

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Force India ne visera pas encore les points
Espagne : Force India Mercedes - Présentation


La Force India VJM02 a encore évolué avant le Grand Prix d'Espagne, mais elle n'a toujours pas intégré un système KERS de récupération d'énergie dans ses entrailles. Ce projet est reporté à plus tard...

Quoi qu'il en soit, les pilotes sont contents d'être de retour en Europe, sur un circuit qu'ils apprécient tous les deux. Toutefois, ils ne pensent pas que leur monoplace sera à la hauteur pour viser les points ce week-end. Là aussi, cela arrivera peut-être plus tard...

"Notre week-end au Bahreïn a été plutôt bon - déclare Adrian Sutil - Nous ne nous étions jamais aussi bien qualifiés cette saison et Giancarlo et moi étions compétitifs et constants en course. L'équipe peut être satisfaite de ce week-end. Je suis personnellement satisfait de mon début de saison. Par le passé, cela ne s'était jamais passé aussi bien, j'ai souvent mis du temps à vraiment entrer dans la saison. Cette fois-ci, j'ai déjà terminé trois des quatre premières courses."

"La VJM02 va encore beaucoup évoluer. En Espagne, nous aurons d'ailleurs une nouvelle évolution. Elle nous permettra, je l'espère, de rester au contact des autres et peut-être même de participer à la seconde phase des qualifications," poursuit le pilote allemand.

"Nous connaissons tous très bien le circuit de Barcelone, car nous y tournons beaucoup en hiver. Cette année, j'ai déjà fait près de 1000 kilomètres là-bas. Cela signifie que nous arriverons sur le circuit avec une voiture déjà plus ou moins bien réglée. Nous verrons bien ce que nous apporteront les nouveautés sur la voiture, car tout le monde a fait progresser sa voiture. Il nous faudra rester concentrés et tirer le meilleur de ce que nous avons," ajoute Sutil.

Giancarlo Fisichella a de bons souvenirs des précédents Grands Prix d'Espagne. "J'adore revenir à Barcelone, car cela signifie que nous sommes de retour en Europe, sur des circuits que nous connaissons très bien. En 1997 et 2005, j'avais signé le meilleur tour en course à Barcelone.
C'est un beau circuit et j'y sens généralement très à l'aise. Un bon résultat en Espagne vous permet de prendre un bon départ pour la saison européenne."

C'est quoi au juste un bon résultat pour Giancarlo, maintenant qu'il est chez Force India? "Au Bahreïn, nous avions une meilleure voiture que lors des précédentes courses, mais il nous faut encore franchir une étape pour viser les points. Nous avions fait une bonne course l'année dernière, j'avais terminé à la dixième place. Toutefois, la fiabilité des monoplaces est très bonne et je ne vais donc pas faire de pronostic. Cela ne sera pas facile, car les autres équipes progressent aussi. Je pense qu'un bon résultat serait de terminer la course parmi les douze premiers."

L'équipe Force India avait l'intention d'utiliser un système KERS dès le Grand Prix d'Espagne, mais ce projet a été remis à plus tard.

"Nous n'utiliserons pas le KERS en Espagne - confirme Vijay Mallya, le patron de l'équipe - C'était notre objectif initial en début de saison, mais nous avons préférés nous concentrer sur le développement de l'aérodynamique, car c'est dans ce domaine que les progrès les plus importants peuvent être réalisés."

"Comme vous pouvez le constater, de nombreuses équipes roulent sans le KERS et cela ne devrait pas représenter un désavantage pour nous. Nous avons toujours l'intention de l'utiliser plus tard cette saison, mais nous ferons le point après chaque course," conclut le milliardaire indien.

Daniel THYS
© CAPSIS International

Go Adrian

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Yas Marina commence à sortir des sables à Abou Dhabi

Engagés dans une véritable course contre la montre, onze mille ouvriers s'activent sous un soleil de plomb pour construire sur une île au large d'Abou Dhabi le circuit Yas Marina, qui accueillera le 1er novembre le premier Grand Prix de Formule 1 des Emirats arabes unis.

Pelleteuses, engins de terrassement et grues occupent le site sur une partie de l'île de Yas, devenue une fourmilière qui ne dort jamais, les équipes d'ouvriers se relayant 24 heures sur 24.

"Tout avance selon le programme établi et nous nous efforçons d'achever les travaux à la date prévue", déclare à l'AFP le directeur-adjoint du projet, le Canadien Douglas MacAskill.

Les ouvriers, originaires de pays du sud-est asiatique, sont partout. Ici ils achèvent une route, là ils plantent des arbres sur une zone de cette île sablonneuse de quelque sept kilomètres de long à laquelle on accède par un pont.

Certains d'entre eux ont aménagé un abri de fortune pour s'abriter du soleil pendant leur pause, alors que le thermomètre affiche déjà 44 degrés.

L'entreprise Al-Dar, chargée des travaux, doit remettre l'ouvrage aux organisateurs de la course trois mois avant la date de la compétition, qui fera des Emirats arabes unis la deuxième monarchie arabe du Golfe à accueillir une course de F1 après Bahreïn, qui avait inauguré son circuit de Sakhir en 2004.

"Selon le règlement, nous devons rendre le circuit trois mois avant la course, mais vu nos bonnes relations avec les écuries du championnat de Formule 1, ce délai peut être ramené à soixante jours", ajoute M. MacAskill.

Une visite sur le site permet de prendre la mesure de l'avancement des travaux. Le circuit commence à prendre forme: les routes d'accès sont terminées et la piste de 5,55 km est tracée, une partie étant même déjà recouverte d'une première couche d'asphalte.

Les stands des écuries sont presque achevés, ainsi que le paddock et les "pit-stops", tandis qu'on commence à couvrir les gradins de 45.000 places disposés à différents endroits autour du circuit, qui longe en partie une marina.

Les plus privilégiés pourront suivre la course de leur chambre d'hôtel, un établissement cinq étoiles de 500 chambres tout en verre et à la forme arrondie qui enjambera la piste. A côté, une marina d'où les propriétaires de yachts pourront également suivre la course depuis le pont de leurs embarcations.

Près du circuit, cinq autres hôtels de quatre et trois étoiles sont en construction. Ils auront une capacité totale de près de 2.000 chambres.

Le circuit a été décrit par le Français Philippe Gurdjian, PDG de l'"Abu Dhabi Sport Management", la société organisatrice de la course, comme "unique dans son genre".

"Nous voulons porter les courses de Formule 1 à un niveau supérieur", confirme M. MacAskill, en affirmant, dans une référence aux hôtels et à la marina, que le Yas Marina sera "le premier circuit du monde avec autant d'équipements".

Le circuit fait partie de la première phase d'aménagement de l'île, à laquelle onze milliards de dollars ont été alloués. Au total, les travaux coûteront 40 milliards de dollars et mobiliseront 24.000 ouvriers.

"C'est un projet énorme, car nous allons construire toute une ville avec toute son infrastructure", explique M. MacAskill.

Parmi les projets en cours, figure aussi un parc à thème autour de Ferrari, la fameuse marque italienne, dont les bolides sont très appréciés des princes et des richissimes hommes d'affaires du Golfe.

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Super Aguri de retour en F1 ?


L’entrée en vigueur des budgets capés en Formule 1 suscite des vocations et ravive certaines flammes. La dernière d’entre elles à retrouver une bulle d’oxygène après avoir été étouffée par le poids financier de la discipline est celle d’Aguri Suzuki. Patron de l’écurie éponyme, l’ancien pilote a avoué au magazine Japonais Sankei Sports qu’il aimerait faire son retour en F1 si les conditions étaient réunies. « Si c’était physiquement possible, il est certain que j’aimerais revenir en F1 » a sobrement lâché Suzuki.



Pour faire acte de candidature, les prétendants aux 3 créneaux réservés à de nouvelles écuries doivent posséder des infrastructures ad hoc, une expertise technique, un budget ficelé et avoir fait leurs preuves dans le sport automobile. Locaux et manne financière pourraient faire défaut à Aguri Suzuki dans un Japon durement touché par la récession et frileux.

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Dauphin de Piquet et champion A1GP, Carroll rêve de F1

L’A1GP a beau être le seul championnat par nations, et non par individualité, de la planète sport automobile, il fait office de zoom pour les pilotes qui s’y illustrent. Nico Hülkenberg s’était fait connaître du plus grand nombre en brillant en A1GP avant de devenir champion F3 Euro Series. Neel Jani y a relancé sa carrière après une tentative aux USA qui s’est terminée en voie sans issue, et les Français Prémat et Lapierre y ont conquis leur seul titre international.



Le fer de lance de l’écurie au trèfle, Adam Carroll, ne manque pas de communiquer sur le titre obtenu par l’Irlande en 2008/09. Pilote émérite en F3 et GP2, labellisé pilote essayeur Honda en 2005/06 pour le prestige plus que pour un projet de carrière, Carroll espère que l’A1GP lui servira de tremplin pour la F1. « A l’heure actuelle, nous ne savons pas ce qu’il se passera mais ce titre sera sans aucun doute un boost et si une opportunité devait se présenter, je sauterais dessus bien sûr. La F1 est ce que je veux faire et je veux être le premier pilote de Formule 1 à piloter également pour son pays » explique Carroll en envisageant de manière peu réaliste d’honorer deux programmes en parallèle, l’A1GP et la F1. « Ce serait fantastique mais on n’en est pas là. J’ai toujours cru qu’à travers l’A1GP et ce que j’ai fait cette saison, je pourrais avoir une opportunité en F1 et j’espère que ce sera le cas. »



Adam Carroll a brillé en F3 Britannique en 2004, année d’une génération particulièrement riche en talents de l’autre côté du Channel. Dauphin de Nelson Piquet, Carroll avait maté les Rossiter, Parente, Watts, Power, Asmer et autre Rossiter. Vainqueur de plusieurs courses en GP2, il n’a jamais pu briguer le titre, par manque de constance.

Si Teixeira monte son projet d'équipe de F1, Carroll en fera sans doute parti. Et avec l'augmentation du nombre de voitures, il pourrait peut être trouvé un volant tout de même

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La liste des évolutions de la R29

Pas une des 10 monoplaces qui composent le plateau du championnat du monde de Formule Un 2009 ne sera identique à sa version de Bahreïn. Chaque écurie apportera son lot d’évolutions à Barcelone et, la course au diffuseur aidant, le circuit de Catalunya pourrait bien marquer un nouveau départ pour certaines écuries. Il en va ainsi pour la Scuderia Toro Rosso, qui exploitera pour la 1ère fois de la saison le package qui a fait merveille chez Red Bull Racing sur la piste détrempée de Shanghai. Chez Renault, le package de la R29 a été revu de fond en comble et l’écurie au losange espère que les déceptions du début de saison appartiendront définitivement au passé au soir du Grand-Prix d’Espagne.



« L'équipe tout entière se concentre toujours sur ce programme de développement. Le diffuseur et le plancher que nous avons apporté en Chine sont une première tentative. Nous verrons plusieurs autres versions apparaître tout au long de la saison, et nous espérons avoir une première nouvelle évolution à Barcelone » dévoile Pat Symonds, directeur de l’ingénierie Renault, en faisant le listing des nouveautés dont jouira la R29 à Barcelone.



« De plus, nous avons de nouveaux déflecteurs de roues ce week-end, avec un nouveau design assez significatif afin de nous apporter plus d'appui et un nouvel aileron arrière. Enfin, nous disposerons aussi de quelques ajustements aérodynamiques, que nous allons introduire course par course. Globalement, nous espérons faire un pas en avant raisonnable en termes de performance à Barcelone ce week-end. »

Attendons nous à voir Alonso en pôle, mais sans essence... et laché prise en course

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BMW Sauber n’a pas de diffuseur double

BMW Sauber n’aura ni KERS ni diffuseur double au Grand-Prix d’Espagne. Ce qui met crûment l’écurie Germano-Helvétique un niveau technique en dessous de Force India. Rien de rédhibitoire ni de honteux pour autant, Red Bull Racing a prouvé qu’une monoplace simple mais saine pouvait broyer du KERS et du diffuseur. Pour BMW Sauber, qui était l’un des pionniers du KERS et qui dispose de la puissance financière et technique d’un constructeur automobile, l’impression laissée est tout de même négative : BMW Sauber fait marche arrière sur le front du KERS, et stagne sur celui du diffuseur multiple. Le Grand-Prix d’Espagne pourrait être une nouvelle phase de transition pour les hommes de Mario Theissen, comme pour ceux de Maranello dont le dernier package aérodynamique ne comporte pas de diffuseur double.



« La spécification aérodynamique de Barcelone était depuis longtemps en cours de développement et l’introduction d’un diffuseur double au dernier moment ne lui aurait donc été d’aucun bénéfice » justifie Mario Theissen. Un diffuseur multiple ne se greffe pas du jour au lendemain sur une monoplace conçue pour n’exploiter qu’un extracteur simple. Le flux d’air – depuis l’aileron – doit être canalisé vers cet appendice aérodynamique qui passe du statut de pièce lambda à celui de Roi des appuis aérodynamiques. L’ensemble du train arrière, et en particulier le positionnement de la boîte de vitesses et la géométrie des suspensions, doivent intégrer harmonieusement un nouveau diffuseur sous peine d’un rejet de la greffe par le package initial.



Cartésienne et ne cédant pas à la pression du diffuseur multiple à tout prix, BMW Sauber a fait le choix de la qualité sur le long terme plutôt que de l’introduction prématurée mais qualitativement perfectible. L’approche est aussi raisonnée et pragmatique de l’autre côté des Alpes, dans les quartiers généraux de la Scuderia Ferrari. « Il n’y a pas de date butoir pour introduire le diffuseur double sur notre voiture » tempère Theissen, « Nous aurons une évolution substantielle à Barcelone, qui couvre la voiture de l’aileron avant jusqu’ l’arrière, qui concerne les pontons et il y aura des améliorations dans tous les détails. La raison principale pour laquelle nous avons laissé de côté la possibilité d’introduire des évolutions lors des premières courses était la restriction des essais privés. L’autre raison était l’interférence avec le package aéro de l’auto. Cette approche semble ne pas avoir été judicieuse pour le moment, mais attendons quelques courses de plus. »

En gros on fait de la merde, mais on continue ... j'espère tout dem ême que BMW se relevera.