Les décisions FIA / FOTA / FOM

Citation :

Un opposant à la candidature de Jean Todt

Max Mosley ayant pris l’engagement de quitter son fauteuil de Président de la Fédération Internationale de l’Automobile à l’automne 2009 (le Britannique de 69 ans a avoué hier que sa menace de briguer un énième mandat avait peu de chance de se réaliser), sa succession à la tête de la FIA est ouverte. Mosley n’est pas un ardent défenseur de la candidature de Michel Boeri, l’actuel président du sénat de la FIA et de l’Automobile Club de Monaco, mais plutôt de Jean Todt avec lequel il a toujours entretenu d’excellentes relations professionnelles et qu’il admire pour sa gestion de la Scuderia Ferrari entre 1993 et 2006 ainsi que pour son côté légaliste.



Le Français n’a effectué aucune déclaration d’intention et n’a apporté aucun démenti mais beaucoup verrait d’un bon œil sa venue à la tête de la FIA. Les opposants à son éventuelle candidature n’ont qu’un grief, son passé au sein de la Rossa qui pourrait le faire passer pour un Ferrariste au sein de la FIA qui a souvent été soupçonné de favoriser le cheval cabré. Ainsi, le président de la Fédération Espagnole de l’Automobile, Carlos Gracia, qui est également membre de la FIA, a expliqué à la radio Espagnole Onda Cero « A moins que Max soit devenu encore plus fou, je ne pense pas qu’il soutiendra Jean Todt car nous savons tous d’où il vient et à qui il est lié. »



Jean Todt ayant démissionné de tous ses mandats Ferrari, il n’est plus lié contractuellement à la Scuderia Ferrari même si elle conservera à jamais une place à part dans son cœur. La remarque de Carlos Gracia pourrait bien être une première tentative de lobbying pour appuyer sa propre candidature, ou celle de Max Mosley… « Je ne suis pas un supporteur acharné de Max Mosley, mais en revanche j’en suis un du respect des institutions. Ce que Luca Di Montezemolo a a fait démontre un manque total de respect envers la FIA et le Conseil Mondial. Je ne serais pas surpris qu’il tente de se faire réélire. Je n’exclus pas de me présenter. Mais je pense que Max Mosley a le soutien de beaucoup de gens et je réfléchirais à 2 fois avant de me présenter contre lui car je ne veux pas prendre de risques qui pourrait causer du tort au sport automobile Espagnol » conclut Gracia dans une formule sibylline.

Ca serait cool un nouveau Balestre! Jean Todt ça me va!

Vatanen Président

Citation :

Trois voitures par écurie en F1
F1 - Lundi 29 juin - 11h23
C’est en tout cas l’une des idées de Luca di Montezemolo, qui a de grandes ambitions pour la discipline reine des sports automobiles. Parmi les possibilités dans l’évolution du règlement de la Formule 1, le président de Ferrari et de la FOTA imagine que chaque écurie puisse préparer trois voitures.

Et vive la réduction des coûts ...

Pourquoi pas .... Ça changerais des deux voitures par stands et donc plus de spectacles

Et ça fait juste un moyen de plus de renvoyer les nouvelles équipes chez elle.
C'est très cher d'exploiter une troisième voiture. A vrai dire, au début j'étais pour. Mais en fait ... ça fait des moyens en plus, ça fait des stratégies d'équipe de plus, ça fait encore plus de domination de la part d'une écurie. Bref, non.
De plus, vive la fameuse réduction des coûts avec ça.

Citation :

Bernie Ecclestone
Hitler "était efficace", a estimé le patron de la Formule 1 Bernie Ecclestone dans une interview publiée samedi par le Times où il juge par ailleurs que la démocratie "n'a pas fait grand bien à beaucoup de pays".

"Je préfère les leaders forts", a expliqué le Britannique de 78 ans lors de commentaires sur les dictateurs, dont le leader de l'Allemagne nazie Adolf Hitler. "C'est terrible à dire je suppose, mais à part le fait qu'Hitler s'est laissé emporter et persuader de faire des choses dont j'ignore s'il voulait les faire ou pas, il était en position de commander beaucoup de gens et d'être efficace".

"A la fin il s'est perdu, donc il n'était pas un très bon dictateur", a relevé Bernie Ecclestone.

Bernie Ecclestone a par ailleurs estimé que son ami Max Mosley, le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) qui a été comparé à "un dictateur" pour sa gestion implacable, ferait un bon Premier ministre.

"Tous ces gars, Gordon (Brown) et Tony (Blair), essayent de plaire à tout le monde tout le temps (...) Max ferait un super boulot, c'est un bon leader", a-t-il insisté.

Max Mosley est le fils de l'ancien dirigeant fasciste britannique Oswald Mosley.


"Si vous observez la démocratie, elle n'a pas fait beaucoup de bien à beaucoup de pays, dont celui-ci (la Grande-Bretagne ndlr)", a par ailleurs estimé le leader de la F1.

Ces propos ont immédiatement provoqué plusieurs réactions indignées.

"Les commentaires de M. Ecclestone sur Hitler (...) et les dictatures sont assez bizarres", a commenté le porte-parole du Conseil des représentants des juifs britanniques, interrogé par le Times. Bernie Ecclestone "dit la politique ce n'est pas pour moi et nous sommes plutôt d'accord", a-t-il ironisé.

Le député travailliste Denis MacShane a pour sa part estimé que "si M. Ecclestone pense sérieusement qu'Hitler a dû être persuadé de tuer six millions de juifs, d'envahir tous ces pays européens et de bombarder Londres, alors il ne connaît pas l'Histoire et fait preuve d'une erreur de jugement complète".

Source : f1-live

Bernie, on t'aime ...
Quand j'ai lu ça, j'ai explosé de rire, bien malgré moi Inimitable ce Bernie ...

Oui il n'a plus sa tête malheuresement le pauvre...
A sa place j'irais en maison de retraite

Mis à part quelques dérives assez douteuses, le fond de son propos n'est pas forcément vide de sens et scandaleux. La comparaison est juste très mal trouvée, entre la politique, la dictature et la situation en F1.

Rajoutez à cela, la propension des médias à faire du choc et à déformer les propos pour gonfler les sous-entendus et vous faites passer quelqu'un pour n'importe qui.

C'est vrai que dans le fond, il n'a pas tort, mais cité Hitler n'est pas la chose la plus judicieuse qu'il eusse fait.

Citation :

La preuve d’une magouille FIA dans le choix des 13 écuries

La FIA aurait pipé les dés lors du processus de désignation des 3 nouvelles écuries sélectionnées pour être intronisées dans l’Olympe du sport automobile sur circuit, la Formule 1. Les rumeurs galopent et se multiplient chaque jour qui passe depuis l’officialisation de la liste des 13 heureuses élues. Le petit monde de la F1 avait été surpris de constater que Prodrive, une écurie de course reconnue et au palmarès international richement garni, ne ferait pas partie de l’aventure, contrairement à Manor Motorsport, Campos Meta et USF1. Plusieurs écuries éconduites se sont déjà fait l’écho de pratiques douteuses et incompréhensibles de la part des hautes autorités.



Le couvercle de la marmite dans laquelle la FIA a soigneusement préparé la soupe qu’elle servira au public en 2010 est sur le point de sauter définitivement. Les ingrédients seront alors connus du grand public et de la justice Européenne qui pourrait être tentée, si elle était saisie du dossier, d’y mettre son nez et sa loi. En effet, quelques jours après la révélation de l’envoi d’un SMS compromettant (Lire notre article du 3 Juillet, ‘Virgin actionnaire de Manor’) par l’un des délégué de la FIA et représentant de Max Mosley, Alan Donnelly, le Telegraph dégoupille une nouvelle bombe à retardement sous la plume de l’un de ses plus éminent spécialistes, Chris Sylt. « On nous a dit que si nous voulions être sur la grille en 2010 nous devions signer un contrat de trois ans avec Cosworth ! » divulgue un patron d’écurie sous couvert d’anonymat.



Pire, un autre patron d’écurie explique « Je suis allé à la commission FIA de Londres, le 11 Juin, pour défendre notre candidature. Il ne m’a pas fallu longtemps pour réaliser que quelque chose d’étrange se passait. Juste avant d’entrer dans la salle de réunion, j’ai été averti par Tony Purnell [ndlr : conseiller auprès de la FIA] que pour que ma candidature ait une chance d’aboutir je devais déclarer que Cosworth serait mon motoriste pour 3 saisons. J’ai répliqué que j’avais la possibilité de passer un accord Renault, Mercedes ou Ferrari, mais il m’a clairement été signifié que le fait que Cosworth soit mon motoriste était une condition obligatoire à satisfaire.



Sylt est parti à la pêche à l’information du côté de la FIA qui aurait été juge et partie dans la sélection des écuries et du motoriste unique. La Fédération Internationale de l’Automobile lui aurait répondu « La FIA a toujours considéré que la fourniture de moteurs par un indépendant à d’autres indépendants et aux nouveaux entrants était une priorité pour la nouvelle F1. Sans la fourniture de moteurs par des indépendants, toute la grille serait à la merci de l’industrie automobile et aucune écurie ne pourrait intégrer la F1 sans sa permission. Une fourniture de moteur par un indépendant est essentielle pour la santé de la F1. »



Le plus surprenant dans l’affaire ? La FIA aurait pu rendre sa démarche légale en effectuant un appel d’offre puis une désignation rapide du motoriste appelé à faire affaire avec les nouvelles écuries de Formule 1. En agissant sous le manteau et en écartant des candidatures pour des raisons fallacieuses, la FIA s’est mise elle-même dans une situation complexe qui ne manquera pas de déboucher sur une polémique, voire sur une action en justice si les écuries lésées ne souhaitent pas en rester là. Alan Donnelly aurait servi la cause de Manor Motorsport au travers de relations publiques et commerciales ciblées ayant pour socle fondateur obligatoire l’intégration de l’écurie dans le championnat du monde de Formule 1 avant même l’officialisation de la liste des 13. La FIA aurait jeté aux oubliettes les candidatures de toute écurie dont le moteur ne serait pas estampillé Cosworth. Le dossier d’accusation est suffisamment étoffé pour convaincre une cour de justice de se pencher sur la légalité d’un processus basé sur une concurrence déloyale.

Héhé ça chauffe à la FIA...

Et ?
Aucune raison de se réjouir. La FIA est une instance qui ne dirige pas que la F1, mais bel et bien tout le monde de l'automobile. Alors que des têtes tombent, ok, mais que les constructeurs prennent le pouvoir après, surement pas.

C'est quand même pitoyable de la part de la FIA d'agir de cette façon.

Pour l'instant, ya rien de prouvé. Mais qd j'ai vu sortir Prodrive et Manor du lot, je dois bien avouer m'être poser des questions (déjà j'étais pas fan du tout de ces deux projets ...).
Qd on sait que Epsilon avait le budget pr 4 ans, que Lola avait la voiture en soufflerie, et que Prodrive est une équipe d'expérience ...

Arrête on voit bien qu'ils ont fait une connerie... Il faut qu'ils assument ...

J'ai jms dit le contraire.
J'attends juste qu'une enquête s'ouvre. Pour l'instant, on ne peut rien dire, puisqu'on ne sait pas les détails.

Citation :

Vatanen brigue la présidence de la FIA

L’ancien pilote de rallye (champion du monde WRC en 1981 avec Peugeot lorsque le lion était dirigé par un certain Jean Todt, double vainqueur du Paris Dakar) Ari Vatanen a révélé qu’il était intéressé par un autre type de course, celle à la présidence de la Fédération Internationale de l’Automobile.



Membre du parlement Européen, le Finlandais n’est pas un étranger des assemblées constituantes, il maîtrise l’art de la négociation et sa connaissance du sport automobile n’est plus à démontrer. Que Max Mosley ambitionne d’effectuer un énième mandat ou non, Vatanen pense se présenter devant les membres de la FIA pour leur demander de lui accorder leur confiance. « Je consulte les membres des clubs et j’ai déjà un retour positif » assure Vatanen à l’agence Reuters, « Je pense que le temps du changement est venu. Je tenterai ma chance, même si je ne suis pas certain de gagner. »

sports.fr a écrit:

Les 8 équipes de la Fota ne sont pas inscrites pour 2010

Mercredi lors d'une réunion du sporting working group qui s'est déroulée au Nürburgring et qui avait pour but d'avancer sur les réglements 2010, les équipes de la Fota ont appris de la bouche de Charlie Whiting, le représentant de la FIA qu'elles n'étaient pas encore officiellement inscrites pour la saison à venir (contrairement à l'accord du 24 juin) et que de ce fait, elles n'avaient pas de droit de vote à cette réunion ! Du coup, les membres de la Fota ont quitté la réunion. Les équipes sont d'autant plus contrariées que Max Mosley entend mettre en place la nécessité de l'unanimité entre les équipes (y compris les 3 nouvelles) pour tout modification du réglement. De belles batailles en perspective.

De quoi animer encore un peu les débats.

commencent à faire chier le monde ...
Peuvent pas se mettre d'accord une bonne fois pr toute ?

Pour être plus précis :

Citation :

La FIA met la F1 en danger, accuse la FOTA

La FOTA a claqué la porte de la réunion qui rassemblait le Groupe de Travail Technique, la FIA, les 8 écuries de l’Association des Ecuries de Formule Un, les 2 formations indépendantes radiées de la FOTA (Williams et Force India) ainsi que des représentants des 3 nouvelles écuries (Manor Motorsport, Campos Meta et USF1), aujourd’hui dans l’enceinte du circuit du Nürburgring. L’ordre du jour concernait la définition des grandes lignes de la F1 de demain. Quelle ne fut pas la surprise de la FOTA de s’entendre dire que ses écuries affiliées n’étaient pas pleinement enregistrées au championnat du monde de Formule Un 2010 et qu’en conséquence elles n’avaient aucun droit de regard sur la modification des règlementations techniques et sportives du sport !



En remportant (apparemment) le bras de fer qui l’opposait à Max Mosley depuis plus de deux mois, la FOTA pensait avoir pris l’ascendant sur la FIA et avoir réussi à faire de l’association des écuries un contrepouvoir officiel et reconnu des plus hautes autorités du sport. Une fois le concept du budget plafonné et de l’audit jetés aux orties, la FOTA a embrayé sur une étude à large échelle comprenant ne consultation du public pour définir une trame des règlementations futures. Le coup d’arrêt est brutal, incompris et mal vécu.



Le 24 Juin dernier, date de l’officialisation de la liste des 13 écuries sélectionnées pour participer au championnat 2010, chacun pensait que FIA et FOTA avaient enterré la hache de guerre dans l’intérêt supérieur du sport et que les 13 écuries mentionnées étaient définitivement certaines de prendre place sur les grilles de départ des Grand-Prix en 2010 et au-delà. Le Président de la FIA avait d’autres desseins qui comprenaient une bombe à retardement avec mise à feu au Nürburgring… « Les représentants des toutes les écuries de la FOTA ont participé à une réunion du Groupe de Travail Sportif, aujourd’hui sur le circuit du Nürburgring. Durant cette réunion, les directeurs des écuries ont été informées par Monsieur Charlie Whiting, de la FIA, que contrairement aux précédents accords, les 8 écuries de la FOTA ne sont pas inscrites au championnat du monde de Formule Un 2010 et qu’elles n’ont donc aucun droit de vote pour tout ce qui concerne les réglementations techniques et sportives » révèle la FOTA dans un communiqué officiel. « Il faut se souvenir que les 8 écuries qui sont des membres actifs de la FOTA ont été incluses dans la liste des inscrites comme l’a approuvé le Conseil Mondial du Sport Automobile et comme la FIA l’a précisé dans un communiqué de presse officiel daté du 24 Juin. »



« A la lumière de ces déclarations, les représentants de la FOTA ont demandé un report de la réunion du jour ce qui leur a été refusé sous prétexte qu’aucun nouvel Accord Concorde ne serait permis avant une approbation unanime des règlementations 2010. Cependant, pour les écuries de la FOTA, il est clair que les bases de règlementations techniques et sportives ont déjà été définies à Paris. Comme le Conseil Mondial l’a approuvé et comme la FIA l’a clairement expliqué dans son communiqué de presse du 24 Juin, ‘Les règlementations 2010 seront celles de 2009 supplémentées par certains accords antérieurs au 29 Avril 2009’. A aucun moment dans les discussions de Paris il n’a été requis une unanimité pour opérer à un changement des règlementations. Aller contre la volonté du Conseil Mondial et les détails des accords de Paris met la F1 en danger. En conséquence de ces déclarations, les représentants de la FOTA et du Groupe de Travail Technique n’ont pas pu exercer leurs droits et n’ont donc pas eu d’autre option que de mettre un terme à leur participation à la réunion. Les membres de la FOTA ont pourtant pris en compte en toute bonne foi les accords de Paris et les discussions suivantes et avec un désir de s’engager avec toutes les nouvelles écuries dans la F1 du futur. »

Citation :

La FIA réplique...

La FIA réplique... et entretient le flou artistique. La Fédération Internationale de l’Automobile ne pouvait pas rester sans réponse face aux accusations de la FOTA qui la montrait du doigt hier soir et la soupçonnait de mettre volontairement la Formule 1 en danger. La FIA donne son interprétation des faits qui sont antérieurs à la réunion du Groupe de Travail Technique planifiée hier qui a servi de détonateur à une bombe à retardement.



« Avant la décision de la FOTA de quitter la réunion du Groupe de Travail Technique, le Président de la FIA a écrit par deux fois au Président de la FOTA afin de lui rappeler que tout amendement apporté aux règlementations du Championnat du Monde de Formule Un serait soumis à l’approbation unanime des 5 écuries qui se sont inscrites avec dans l’idée que la saison se déroulerait selon les règles préalablement édictées. Ceci en vertu des accords qui lient les nouvelles écuries et la FIA et que même l’Assemblée Générale ou le Conseil Mondial ne peuvent défaire, ainsi qu’en vertu du Code Sportif International » souligne la FIA en se référant notamment à l’article 66 du Code Sportif International qui stipule que « Aucune modification ne devra être apportée aux Règlements particuliers après l'ouverture des engagements, sauf avec l'accord unanime de tous les concurrents déjà engagés ou sauf décision des commissaires sportifs pour des raisons de force majeure ou de sécurité. »



Et la FIA de poursuivre « Imaginez le tollé si, après l’inscription des écuries de la FOTA, le Conseil Mondial avait modifié les règlementations sans demander leur avis aux écuries préalablement inscrites. »



Une remarque frappée au coin du bon sens et que la FOTA ne contredira certainement pas, elle qui a confirmé à plusieurs reprises sa volonté d’intégrer harmonieusement les 3 nouvelles écuries dans le paysage de la F1.



La nouvelle pomme de discorde concerne l’inscription des 8 écuries de la FOTA au championnat du monde 2010, que la FIA considère comme partielle et non définitive malgré la publication de la liste officielle des 13 écuries retenues pour l’exercice 2010. Une inscription en seconde intention qui n’aurait pas la même valeur que celle des 5 premières (Williams, Force India, Campos Meta, Manor Motorsport et USF1) puisqu’elle ne permettrait pas à leurs auteurs d’être sur un pied d’égalité avec leurs coreligionnaires au moment d’aborder les thèmes de fond.



Une subtilité qui a servi de levier à la FIA hier pour écarter la FOTA des premiers pourparlers concernant l’établissement des règlementations techniques et sportives. Une subtilité telle que la FIA semble elle-même avoir du mal à démêler l’écheveau dans sa communication officielle ! « En l’état actuel des choses, les membres actuels des Groupes de Travail Technique et Sportif sont les écuries qui se sont inscrites au championnat 2010 [ndlr : 13 et non pas 5 écuries se sont officiellement inscrites]. Néanmoins, les 8 écuries de la FOTA ont été invitées à assister à la réunion afin que les 13 écuries puissent trouver un accord pour les règlementations techniques et sportives qui seraient alors baptisées Règlementations Stables dans les nouveaux Accords Concorde. »

Pourquoi retoquer les écuries de la FOTA sous un prétexte fallacieux ? Pour être en position de force dans les négociations concernant les nouveaux Accords Concorde dont la première esquisse remonte à 2007 et qui ne cessent d’opposer FOTA/FIA et/ou FOTA/FOM, et parfois même à l’origine FIA/FOM. « La FIA pensait que les écuries de la FOTA souhaitaient que des Accords Concorde soient en place avant le début du championnat 2010. Une fois inscrites, les écuries de la FOTA ne pouvaient plus menacer de faire scission car elles étaient contractuellement liées. La FIA a accepté d’abandonner le concept des budgets plafonnés grâce au projet préparé par l’écurie Williams lors du week-end de Silverstone et qui permettrait de ramener les dépenses au niveau du début des années 90 à la fin 2011 et ce via un accord privé entre les écuries. Cette réduction a été acceptée par la FOTA et confirmée à Paris le 24 Juin. Ce contrat serait privé et rendu légalement obligatoire, il engloberait toutes les écuries mais pas la FIA. La FIA a confirmé à Paris qu’une fois cet accord en place, le plafonnement des budgets serait retiré des règlementations sportives 2010. »



La situation devient ubuesque lorsque FOTA et FIA se renvoient la responsabilité du nouveau tumulte avec des arguments qui se défont les uns les autres. La FOTA déplore son éviction des pourparlers et parle d’ajournement de la signature des Accords Concorde. La FIA réplique que la signature a été différée par l’envoi par la FOTA d’un amendement épais comme un annuaire de Paris mais qu’un accord est imminent ! « L’accord que la FIA a conclu avec la FOTA concernait le renouvellement des Accords Concorde 1998 avec des amendements mineurs apportés à la gouvernance. Cependant, le 25 Juin, plutôt que des amendements mineurs, la FIA a reçu un dossier de 350 pages concernant de tous nouveaux Accords Concorde […] A l’heure actuelle, il est probable qu’une version finale des Accords Concorde 2009 sera acceptée et prête pour signature dans les jours qui viennent. »

Chacun se renvoit la faute sur chacun ... finalement, la création de la FOTA n'aura pas fait que du bien à la F1, loin de là. La FOTA essaye donc d'être une puissance opposante à la FIA, qui elle, ne veut pas lâcher le bout de gras, et on va rester comme ça pendant longtemps encore ...

Citation :

Un championnat parallèle refait surface

Où l’on reparle d’un championnat parallèle ! Le serpent de mer de la FOTA ressurgi des ténèbres dans lesquelles il avait été englouti le 24 Juin dernier lorsque FIA et écuries de l’Organisation des Ecuries de la Formule 1 (FOTA) avaient convenu d’enterrer leurs querelles pour accoucher d’un accord que chacun pensait définitif. Mercredi dernier, la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) a brûlé le voile pudique sous lequel elle avait enfoui ses projets de budgets plafonnés et d’audit pour affirmer, à la surprise générale, que les 8 écuries de la FOTA n’étaient finalement pas totalement inscrites au championnat du monde 2010, et donc n’avaient pas voix au chapitre dans les négociations du Groupe de Travail Technique chargé de tisser le canevas des règlementations techniques et sportives 2010.



La réponse de la FOTA, cinglante, consiste à ressortir le spectre d’un championnat parallèle auquel plus personne ne croyait et qui ne manquera pas de désorienter un peu plus le public de la F1 mais aussi ses annonceurs. Ne pouvant pas trouver de terrain d’entente avec la FIA pour la signature de nouveaux Accords Concorde (ceux qui régissent la F1 tant sur l’aspect commercial qu’exécutif), la FOTA aurait décidé de traiter en direct avec les Détenteurs des Droits Commerciaux (la CVC) en espérant que cette dernière saura passer outre les caprices de la FIA, ou lui faire entendre raison.



Ces dernières semaines, la guerre FIA/FOTA a pris une tournure malsaine qui s’apparente plus à une querelle de personnes qu’à un problème de fond entre hautes autorités et constructeurs. Ces derniers, usés par la politique autocratique de Max Mosley, ont clairement désigné le responsable et ne sont pas près à céder le moindre pouce de terrain. Mieux, l’enjeu est la tête de Max Mosley qui se retrouve victime de sa propre politique de la terre brûlée. Que le président de la FIA démissionne et la F1 retrouvera une certaine sérénité. Mais l’homme n’est pas près à quitter son fauteuil de président sur un échec. Mosley espérait que l’accord du 24 Juin lui reviendrait mais c’est au contraire une volée de bois vert qu’il a reçu, une dénonciation de son exercice du pouvoir, jugé dictatorial par les écuries.



Un championnat parallèle ? Aucune des parties n’en veut. Mais à la différence des écuries, Max Mosley n’a plus rien à perdre. Le Président de la FIA tire ses dernières cartouches ; gageons qu’elles rebondiront sur la carapace de la CVC, des écuries, de la F1 et du public. La FOTA a quant à elle épuisé l'arsenal de ses arguments et dépoussière celui du championnat parallèle. Son point faible ? La FOTA a crié au loup une fois ; la seconde personne ne la croira...

Elle défende leur idée et leur droit, c'est vrai qu'aussi on change les règles tous les ans mnt donc à la fin....

Citation :

FIA : Alain Prost prêt à intégrer l'équipe Todt
Tags : Alain Prost | Formule 1 | Sport Auto
Par Patrick Garcia - le Jeudi 23 juillet 2009 | 9 commentaire(s)



Avec le début des hostilités pour l'élection à la présidence de la FIA, les camps se forment, les gens du sport automobile se déterminent. C'est le cas d'Alain Prost qui vient de déclarer à Sport65 son désir de jouer un rôle au sein de la FIA si Jean Todt était élu. Extraits :

"Ari Vatanen est un très bon candidat. Jean Todt, bien entendu, est un excellent candidat. Le bon candidat aujourd'hui est celui qui va redonner du souffle à la FIA.

Le désavantage de Jean Todt aujourd'hui, c'est que les constructeurs ne sont pas très positifs au sujet de son éventuelle arrivée. Mais, quand on est président de la FIA, il n'y a pas que les constructeurs. Il y a bien entendu les Automobile Clubs, la sécurité, la mobilité, l'environnement… bref, énormément de travail."

Après avoir émis l'hypothèse de la présence d'autres candidats, Alain Prost rejette l'idée de sa propre candidature affirmant qu'il ne se présenterai pas face à Jean Todt. Par contre, l'idée de venir enrichir son équipe ne lui déplaira pas :

"Je n'ai pas de plan de carrière. Par contre, je considère toujours qu'à la tête de la FIA, il devrait y avoir deux têtes. Une qui s'occupe de la sécurité, de la mobilité, de l'environnement, etc… et une qui gère de l'aspect sportif. S'il y a une chose qui pourrait me motiver, c'est surtout au niveau de la F1 et du sport que cela se passe. C'est quelque chose dont on a déjà parlé avec Jean Todt.

Mais cela ne se décide pas aujourd'hui. Attendons."

Est-ce qu'un ticket Prost-Todt aurait plus de poids ? C'est effectivement une solution qu'on ne peut écarter.

Prost à la tête de la F1. Moi j'ai déjà peur ... Qd on a vu ce qu'il a fait de Ligier (Prost GP) ...

C'est ton avis enfin moi je voterais bien Todt, s'il nous fait revenir le GP de France.

Et Prost pourrait aussi s'occuper de rétablie le dialogue entre l'ACO et la FIA, ça peut-être bien.