Manche n°1 : Melbourne (Lundi 2 novembre)

Le Grand Prix d'Australie marque traditionnellement l'ouverture du championnat du Monde. Une fois encore les pilotes vont pouvoir en découdre aux antipodes, pour une mise en bouche relativement simple avant de retrouver les bons gestes.



Difficulté :
Tour minimal (départ arrêté) : 13


Caractéristiques : Melbourne est un circuit rapide, enchaînant les virages franchis à grande vitesse surtout lors de sa partie intermédiaire. Il exige à la fois un dosage des risques pour s'en tirer au mieux dans cette portion et une part de chance pour éviter d'interrompre la série. La présence d'un double et d'une triple de part et d'autre de cette portion sont là pour canaliser la vitesse.

Virage-clé : Virage n°2 (cf ! sur la carte)


Description détaillée

Le code suivant est adopté pour les virages (nombre d'arrêts/trajectoire la plus longue/trajectoire la plus courte)

Virage n°1 (1/8/4) : Virage long ne présentant aucune difficulté majeure. En sortant des stands, il s'aborde en 4è ou 5è selon les circonstances.

Virage n°2 (2/11/5) : Distant de 14 cases du précédent, celui-ci peut s'aborder directement en 5è. Cependant, il s'agit du virage le plus délicat à négocier. Relativement court, il exige une sortie en 4è pour perdre le moins de temps possible et enchainer la partie rapide. Attention cependant à ne pas rentrer trop fort, il est parfois plus raisonnable de perdre un coup dans la ligne droite précédente pour en gagner au-delà.

Virage n°3 (1/5/1) : Virage vicieux du fait de sa courte longueur. Situé à 13 cases du précédent, il exige une 5è ou une bonne dose de chance. Il est indispensable d'y rentrer au minimum en 4è pour ne pas se faire pénaliser sur toute la partie rapide. Là encore, il faut parfois accepter de perdre un coup dans la ligne précédente pour éviter d'en perdre deux dans la suivante.

Virage n°4 (1/8/4) : Situé à 13 cases du précédent, il exige lui aussi une 5è. Le risque de sortie est quasiment nul, il ne requiert qu'un peu de chance pour y réussir son entrée.

Virage n°5 (1/7/4) : Il s'agit d'une copie presque conforme du précédent. Situé à 15 cases, il exige une 5è au minimum, mais compte tenu de la grande taille des deux virages, une 6è est tout aussi envisageable, à condition de se tenir proche de l'entrée du V4. Là encore, il ne présente guère de danger, même si la 6ème peut parfois être un peu longue.

Virage n°6 (1/6/2) : Ce virage marque la fin de la portion rapide, il est de ce fait un peu plus délicat à négocier. Comme l'enchainement précédent, avec 15 cases d'intervalle, le choix s'impose entre 5 et 6è. Cependant, un dépassement a ici des conséquences beaucoup plus fâcheuses compte tenu de la proximité du suivant. Manquer l'entrée n'est pas trop préjudiciable, le choix est à faire en fonction de l'état de la voiture et de la situation de la course.

Virage n°7 (3/18/10) : Virage très long en trois arrêts, il n'occasionne guère de dépassement car on le temps de rétrograder suffisamment. Il s'aborde en 4è ou 3è selon la position prise dans le virage précédent et on peut en sortir éventuellement en 4è pour enchainer sur un nouveau tour. Le seul piège vient de la sortie sur laquelle il ne faut pas être trop gourmand pour se couper de la voie des stands.


Choix du stand : Le privilège est réservé à l'auteur de la pôle, mais il reste toujours des places intéressantes pour les bien classés. Ici, le choix ne revêt guère d'importance, avantages et inconvénients équilibrant. A cause du triple empêchant trop de débordements, il est parfois difficile d'atteindre les premiers stands d'un seul coup de dé. A l'inverse, les derniers stands sont trop éloignés du premier virage et peuvent faire perdre un coup. Les stands arrières semblent cependant offrir un meilleur gage de sécurité. Un fast stop peut vous garantir une sortie rapide et vous évitez les bouchons qui risquent de se former si vous arrivez dans le peloton.


La config idéale : Circuit rapide exigeant des hautes vitesses, ce seront les pneus et les moteurs qui souffriront les premiers. Prévoyez également une petite réserve en conso si vous choisissez de miser sur une prise de risque maximale.



La configuration n'est qu'une simple proposition à adopter au style de chacun. Pour le choix des pneumatiques (pour temps sec), les tendres vous donneront un avantage pour avaler les longues lignes droites mais réduiront d'autant votre marge de manoeuvre en cas de prise de risques.

Ca a de la gueule! Belle mise en bouche CSC! Ca me donne même envie de courir à Melbourne pour me chauffer un peu.

Superbe présentation

Etant donné que Vino ne sera pas souvent-là, je vais prendre sa place chez Williams, vu qu'elle est toujours vacante.

Ah va pas falloir se craquer en qualif alors

Une dernière question, vu que je serais l'hébergeur de la série 1, les pré-qualifications se déroulent sous quel régime ? (3 minutes, 6 tentatives comme celles de la vraie course ou en illimité)

3 min et 6 essais comme en course

On ets obligé d'utiliser la voiture que l'on a indiqué au premier post. Car je ne me rappelle plus de comment mettre l'image de ma Toyota dans le jeu.

tu copie coller l'image dans le dossier cars que tu trouves dans le dossier formule dé

Ok merci et dernière question j'aimerais savoir quel temps faut-il viser à peu près en moyenne pour passer les qualifs ?

Le temps n'a que peu d'importance. Il faut avant tout réussir le minimum de coups possible, sans pénalité, le temps n'intervenant que pour départager deux pilotes ex-aequo au nombre de coups.

S'il y avait une limite, c'est 1 minute, car il y a un coup de pénalité par minute dépassée. Ca fait une moyenne de 3-4s par coup, donc largement envisageable si on connait un minimum le circuit.

Rappel des engagés :

Brawn GP : Floh
BMW Sauber : Miguel Soto, Vale
Williams : CSC_3187, Vino_93 ( pas officiel )
Red Bull Renault : LBJ
Renault F1 Team : Aiko, Hugolevert
Force India : Mister M
Toyata : Sifox
McLaren Mercedes : Vinzouille
Toro Rosso Ferrari : Darth-Maul, Akitsuki ( je parie )
Ferrari : Jan_Ullrich

Ah on se tape une toro Rosso ? Oki oki je pensais que nous avions eu l'homologation Minardi M'enfin, évidement avec darth !

Bah, c'est Darth qui a choisi Toro Rosso
Perso sa me gène pas que vous preniez Minardi ^^

Je prépare le résumé. Si tu pouvais les résultats de ta séance de qualif, Vale, ça m'arrangerait bien.

1- King_James
2- Vale
3- Floh
4- Akitsuki
5- Vino_93
6- Vinzouille

J'ai zappé le screen mais je me souviens du classement

Acte 1 : Toro Rosso fidèle à sa réputation.

Sur le papier, l'équipe a de quoi impressionner. Ayant réussie à recruter Darth et Akitsuki, l'équipe affiche clairement l'ambition de son nouveau co-sponsor (EuroN'cap, spécialiste du crash Test), à savoir : tester la fiabilité des voitures rouges et bleu en course !

Les qualifications furent un passage sans embûche pour les 2 pilotes, Darth s'emparant même de la première place de la séance préliminaire. La première course de la saison pouvait dès lors commencer sur de bonne bases et Darth va imprimer directement un rythme digne d'un champion ! L'ex pilote Euskaltel Minardi jouant la première place au coude à coude avec Floh et vale. Akitsuki, quant à lui, démarrant en fond de grille, se mit dès lors à appliquer les bases : Percussion de Miguel, Attentat sur CSC, Dérapage sur King etc... La tactique est payante, les concurrents souffrent mais le pilote Toro Rosso végète en fond de classement après le premier tour., cependant il ne pointe pas dernier, la place étant réquisitionné par Jan, pilote ferrari, encore dans le 1er virage en train de pousser sa voiture...

Le passage au stand et le deuxième tour vont resserrer les débats ! Darth va tenter le tout pour le tout mais va être victime d'un premier accrochage avec son coéquipier avant de rendre l'âme quelques virages plus loin sur une casse moteur... Les abandons vont se succéder et permettre à Akitsuki de prendre la 4eme place au final malgré de multiples attaques sur Vale dans le dernier tour. Toro Rosso termine dans les points... l'histoire ne fait que commencer...

Akit. From Melbourne...

GP D’AUSTRALIE : MELBOURNE (Samedi 31 octobre - Dimanche 1 Novembre 2009)

La FIA a décidé d’instaurer un nouveau format de qualifications. Désormais, Q1 et Q2 se déroulent en parallèle, l’une à la suite de l’autre et regroupent chacune une moitié du peloton, pour un maximum de 10 pilotes. Les 5 premiers de chaque séance se retrouvent pour la Q3, à effectuer avec essence embarquée, établissant la grille pour la course du lendemain.

Samedi

Q1

Les engagés :

• Lewis Hamilton
  
• Robert Kubica
  
• Sebastian Buemi
  
• Mark Webber
  
• Kazuki Nakajima
  
• Jenson Button

Mark Webber découvre le nouveau potentiel de sa Red Bull et la mène facilement à la victoire, talonné par Robert Kubica. Un peu plus loin, Jenson Button et Sebastian Buemi n’ont aucun mal à s’assurer la qualification. Kazuki Nakajima semblait condamné, d’autant qu’il bénéficiait d’une voiture quelque peu rapiécée, Williams manquant de moyens pour aligner deux voitures à niveau égal. Face à Lewis Hamilton, il ne devait pas faire le poids, mais le champion du monde a souffert avec son KERS. Se battant comme un beau diable, il échoue de peu derrière le Japonais, premier tollé pour Mc Laren. Chez Toyota, le stand est désespéremment resté fermé, nous n'en savons pas plus pour le moment.

Suite à un souci informatique, le classement est indisponible

Q2

Les engagés :

• Kimi Raikkonen
  
• Nick Heidfeld
  
• Nelsinho Piquet
  
• Sébastien Bourdais
  
• Nico Rosberg
  
• Adrian Sutil

La pluie s’est abattue sur le circuit, changeant considérablement la donne. Fernando Alonso refusait de prendre le départ dans ces conditions. La victoire revient à Sébastien Bourdais qui a su mettre ses talents en lumière sur piste détrempée. Il devance de quelques dixièmes Nico Rosberg lui aussi plutôt à l’aise. Nelsinho Piquet complète le podium, le Brésilien n’a pas semblé gêné le moins du monde. A l’arrière, Nick Heidfeld et Kimi Raikkonen ont souffert avec le KERS mais assurent leur place. Adrian Sutil était attendu à un meilleur niveau, peut-être qu’avoir effectué son tour rapide derrière Raikkonen l’a dissuadé de trop attaquer.

Classement :

1	Sébastien BOURDAIS	Toro Rosso	16		23"297
2	Nico ROSBERG	Williams	16	-	27"883
3	Nelsinho PIQUET	Renault	16	-	34"726
4	Nick HEIDFELD	BMW Sauber	19	+3	18"906
5	Kimi RAIKKONEN	Ferrari	19	+3	25"734
6	Adrian SUTIL	Force India	20	+4	1'25"740

Q3

Les engagés :

• Kimi Raikkonen
  
• Nick Heidfeld
  
• Nelsinho Piquet
  
• Sébastien Bourdais
  
• Nico Rosberg
  
• Robert Kubica
  
• Sebastian Buemi
  
• Mark Webber
  
• Kazuki Nakajima
  
• Jenson Button

La pluie s’est interrompue, mais la piste est toujours trempée pour la séance. Placé parmi les favoris, Sébastien Bourdais ne semble absolument pas dans son assiette. Le pilote français ne parvient pas à stabiliser sa monoplace et prend la dernière place, déception dans le clan Toro Rosso. Aux avant-postes, la bataille fait rage entre Kubica, Button et Raikkonen qui cherchent à décrocher la pôle position. Un homme mettra tout le monde d’accord, Nelsinho Piquet. Le Brésilien étonne tous les observateurs et quelques doutes surgissent. A l’arrière, Mark Webber n’a pas apprécié la pluie et partira loin derrière pour son GP national. La citerne Nakajima n’a pas pu rivaliser comme en Q1 et au milieu de la grille, on retrouve dans l’ordre, Heidfeld, Rosberg et Buemi. Lewis Hamilton a longtemps espéré être repêché pour cette séance suite aux ennuis mécaniques connus par Nakajima, mais cette fois-ci, Williams a réussi à réparer.

Classement :

1	Nelsinho PIQUET	Renault	15		37"718
2	Robert KUBICA	BMW Sauber	16	+1	12"628
3	Jenson BUTTON	Brawn GP	16	+1	24"834
4	Kimi RAIKKONEN	Ferrari	16	+1	27"750
5	Nick HEIDFELD	BMW Sauber	17	+2	19"390
6	Nico ROSBERG	Williams	17	+2	24"109
7	Sebastian BUEMI	Toro Rosso	18	+3	24"073
8	Mark WEBBER	Red Bull	20	+5	20"120
9	Kazuki NAKAJIMA	Williams	20	+5	32"173
10	Sébastien BOURDAIS	Toro Rosso	25	+10	23"234

Coup de théâtre cependant. Quelques heures après l’officialisation des résultats. Une requête déposée par Toro Rosso aboutit. Après analyse, le système de chronométrage a pris l’eau et s’est déréglé au fil de la séance. Dépossédé de son bien, Piquet Jr doit accepter de recourir la séance de qualifications le lendemain matin.

Dimanche

Q3 bis

Le soleil est revenu sur l’Australie et la piste est maintenant complètement sèche. On retrouve plus ou moins les mêmes à l’avant, Robert Kubica signant le meilleur temps absolu pour prendre la place de leader. Il devance un Bourdais revigoré, le local Mark Webber et Jenson Button. On retrouve Nick Heidfeld et Kimi Raikkonen en milieu de tableau. Pour Nelsinho Piquet, les jours sont moins roses et il démarrera en 7ème position, bien loin de sa pole de la veille. Kazuki Nakajima, toujours en mode citerne, prend l’avant-dernière place juste devant son coéquipier. Chez Williams, on fait grise mine. Un incident peu banal est venu perturber la séance de Rosberg. En effet, Buemi a calé juste devant son stand l’empêchant de sortir. Le temps que les mécaniciens suisses arrivent pour dégager la monoplace, c’était presque trop tard. Il ne restait qu’une tentative à boucler, Buemi prenant la huitième position. Pour Rosberg, il était sur de bonnes bases, prétendant à une des deux premières lignes avant de virer trop large en voulant déborder le pilote suisse parti juste avant lui.

Classement :

1	Robert KUBICA	BMW Sauber	13		11"618
2	Sébastien BOURDAIS	Toro Rosso	14	+1	17"563
3	Mark WEBBER	Red Bull	14	+1	18"066
4	Jenson BUTTON	Brawn GP	14	+1	23"614
5	Nick HEIDFELD	BMW Sauber	15	+2	14"281
6	Kimi RAIKKONEN	Ferrari	15	+2	22"284
7	Nelsinho PIQUET	Renault	16	+3	28"794
8	Sebastian BUEMI	Toro Rosso	17	+4	20"080
9	Kazuki NAKAJIMA	Williams	17	+4	42"515
10	Nico ROSBERG	Williams	18	+5	23"383

Course

Au départ, un favori se détache, il s’agit de Robert Kubica qui a impressionné le matin même. Les BMW semblent d’ailleurs rapides et pourraient signer un doublé aujourd’hui. Le vainqueur semble se trouver sur les premières lignes, car le circuit est propice à une fuite des mieux placés, tandis que les hommes du peloton se neutralisent.

Dès le départ, Nick Heidfeld, trop entreprenant, frotte avec Mark Webber. Les autres voitures passent sans encombre. Au cœur de la bagarre, Nick Heidfeld est à nouveau balloté, semblant tout prêt de l’abandon. Il y a également un peu de grabuge à l’arrière, Nakajima tassant son leader avant de se heurter à Kimi Raikkonen, un poil trop ambitieux au freinage. Devant, Robert Kubica avait tenté de s’enfuir, mais Button restait dans son sillage. La Brawn GP prenait alors irrésistiblement l’ascendant tandis que la BMW commençait à s’essoufler. C’est avec une bonne marge que Jenson Button concluait son premier relais.

Derrière, Sébastien Bourdais avait réussi à reprendre Kubica et tenait sa deuxième place. Hélas pour lui, le moteur lâcha sans crier gare, c’était le premier abandon de la saison. A l’arrière, Nico Rosberg était remonté comme une pendule après son incident des qualifications. Sur un circuit où il semble difficile de trouver l’ouverture, le pilote Williams n’a pas hésité à y aller franchement. Raikkonen, Nakajima, Buemi, Heidfeld, Piquet, Webber, Kubica, il les a tous accrochés à son tableau de chasse sans qu’aucun ne puisse résister. Avec l’abandon de Bourdais, le voici déjà deuxième au tiers de la course, mais où s’arrêtera-t-il ?

La valse des ravitaillements commençait. Button conservait une large avance tandis que Rosberg ressortait juste derrière Nakajima qui jouait son va-tout en restant sur la piste. Dans la lutte des stands, Nick Heidfeld ressortait 4ème juste devant Piquet, Kubica, Webber et Buemi. En proie à un KERS défaillant, Kimi Raikkonen naviguait déjà très loin derrière.

En tête de la course, Button commençait à douter. Isolé à l’avant, il commençait à ne plus savoir quoi faire entre gérer et attaquer. Derrière lui, Nico Rosberg n’hésitait pas et enchaînait les tours chronos sans faute. Conséquence de cela, l’écart entre la Williams et la Brawn GP fondit comme neige au soleil. Pire encore, le pilote britannique se faisait simplement avaler et voyait la victoire s’éloigner. La lutte pour le podium faisait rage entre Heidfeld, Piquet et Kubica. Sous pression, le Brésilien partit à la faute, mais il se rattrapa de justesse pour reprendre sa place dans la meute. Pour Nick Heidfeld, la pression fut plus dure à supporter et tentant par tous les moyens de conserver le podium, le pilote allemand a vu sa course se terminer dans le muret des stands. Un deuxième groupe se battait comme des chiffonniers, avec Buemi, Webber et Nakajima. L’Australien ne résistera pas à la bagarre. Victime d’un bris de suspension, la voiture s’est violemment immobilisée sur la bas-côté, peu de temps avant l’abandon d’Heidfeld.

Pour la deuxième salve de ravitaillement, Rosberg a échangé les durs contre les tendres et repartit avec une courte marge sur Button. Button quand à lui, se retrouvait sous pression directe de Piquet et Kubica qui a lui choisi de poursuivre jusqu’à l’arrivée au lieu de s’arrêter. Buemi s’est débarrassé du courageux Nakajima qui a choisi d’innover et faire une course sans arrêts. Et pendant ce temps-là, Kimi Raikkonen continuait sa ballade tranquille, coincé entre les deux Williams, celle de Rosberg étant plus proche de lui que celle de Nakajima.

Le dernier relais s’est déroulé sans encombre pour Rosberg qui a encore accru son avance. Jenson Button a bien tenté de lui mettre la pression, mais il n’a pu que constater les dégâts. Pire encore, alors que Piquet continuait à le suivre à distance respectable, il escalada un vibreur qui endommagea sa monoplace et mit fin à sa course. Le Britannique pouvait s’en vouloir, il venait de laisser passer une belle occasion. Nelsinho Piquet n’avait plus qu’à savourer le podium qui se dessinait. Un peu fébrile, le Brésilien a réussi à conserver sa place malgré quelques grossières erreurs. Pour le podium, Robert Kubica, dont la voiture s’usait rapidement, devait contenir les assauts de Buemi, de retour au contact. Finalement, le Polonais y est parvenu et le Suisse décrocha donc le point restant. En fin de course, Kazuki Nakajima voyait fondre sur lui Kimi Raikkonen. La Williams du Japonais n’a pas été conçue pour résister à l’épreuve d’une course entière et Raikkonen voyait s’offrir à lui un dernier challenge. Sans mal, il réussit à le passer pour accrocher la cinquième place. Nakajima tentait de résister jusqu’au bout, mais dans le dernier virage, il devait céder. Partant à la faute, c’était en glisse et amputée de quelques éléments de carrosserie que la monoplace du Japonais franchissait la ligne d’arrivée.

Classement :

1	Nico ROSBERG	Williams	41		+9
2	Nelsinho PIQUET	Renault	45	+4	+5
3	Robert KUBICA	BMW Sauber	47	+6	-2
4	Sebastian BUEMI	Toro Rosso	48	+7	+4
5	Kimi RAIKKONEN	Ferrari	54	+13	+1
6	Kazuki NAKAJIMA	Williams	52	-	+3
AB	Jenson BUTTON	Brawn GP	36	-	-3
AB	Nick HEIDFELD	BMW Sauber	29	-	-3
AB	Mark WEBBER	Red Bull	30	-	-6
AB	Sébastien BOURDAIS	Toro Rosso	12	-	-8

Il fallait miser sur l’arrière de la grille pour trouver les mieux classés. Nico Rosberg réalise la course parfaite pour signer un premier exploit qui en appelle d’autres et le place parmi les favoris au championnat. Piquet et Buemi ont su réaliser des courses sages pour décrocher d’excellents résultats et de précieux points pour leur équipe. Seul Robert Kubica a réussi à tenir son rang en se hissant sur le podium. Lui aussi sera à surveiller. Parmi les déceptions, on s’attendait à mieux de la part de Mark Webber et Jenson Button qui auront certainement l’occasion de se rattraper à l’avenir.

Superbe résumé CSC ! Félicitations ! Le texte est bien vivant et agréable !! A quand le récit en images ?

Next Race !!

"The best I ever had !" s'exclama le manager Floh Markt de notre nouvelle écurie Brawn GP, en parlant du pilote britannique (Jenson Button) tout fraîchement arrivé après des années de galères.
Malgré l'abandon de son pilote l'équipe s'est montré satisfaite, elle ne s'attendait à un tel niveau. Seul un Nico Rosberg de gala, a contrarié les plans du Britannique qui avait mené de mains de maîtres la première partie de course. Seul un souci pneumatique dans le 2ème tiers l'handicapa.
Suite à son abandon Jenson s'en voulait terriblement, il s'est tout de suite excusé auprès de l'équipe mais il garde toute notre confiance, et il nous a promis le champagne à Sepang. Et c'est ainsi que dès le lendemain de la course il s'entraînait sur Simulateur, ça promet !


Brawn GP

Bravo à CSC pour son résumé

Bravo CSC pour le résumé

superbe résumé