L'affaire Honda

le retrait de la F1 de Honda vaut bien un petit topic, histoire de suivre toute l'histoire

David Richards, possible repreneur de HondaF1

La future ex écurie de Formule 1 Honda Racing devra renaître de ses cendres avant la fin de l’année civile ou périra corps et biens dans le courant d’une intersaison marquée par de profondes mutations du sport. Parmi les 3 repreneurs potentiels que le directeur commercial de l’écurie de Brackley, Nick Fry, évoquait le jour de l’annonce officielle du retrait de Honda du championnat du monde de Formule Un, figure un personnage clef du sport automobile : David Richards, fondateur et président de Prodrive avec laquelle il a connu les plus grands succès en championnat du monde des rallyes et qui lui permet également de sévir en endurance avec Aston Martin et en V8 Supercars avec Ford Performance.



David Richards et la Formule 1 entretiennent des relations passionnelles ambiguës mais il est une certitude : l’amateur de Havane n’a pas dit son dernier mot en F1. Directeur de Benetton en 1997, Richards a quitté le navire au bout de 12 mois. Une rupture précipitée par le profond désaccord qu’il existait entre David et l’héritier de la famille du couturier Italien (Richards encourageait Benetton à vendre une fraction de ses parts à Ford). Fin 2001, Richards est propulsé à la tête de BAR, l’écurie motorisée par Honda et qui finira par être rachetée par le constructeur automobile Nippon. Avec Richards à la barre, l’écurie de Brackley grimpe les échelons et se structure en profondeur. Mais le Britannique fait de l’ombre à Honda qui décide de s’en séparer pour confier les rênes de son écurie F1 à son second, un certain Nick Fry qui sera l’homme par lequel le scandale arrivera : Honda est temporairement radiée du championnat en 2005 pour avoir été convaincue de tricherie.



Sorti par la petite porte Honda, Richards tente de rentrer par la fenêtre McLaren Mercedes. Le patron de Prodrive devait être celui de l’écurie B de l’association Anglo-Allemande. Prodrive devait faire son entrée en F1 en 2008, mais la FIA en a décidé autrement en faisant barrage aux écuries clientes. Un nouvel échec qui incite Richards à recentrer ses activités sur le rallye et l’endurance. L’occasion de la liquidation de Honda Racing pourrait faire le larron. La boucle serait bouclée pour Richards, ironiquement remerciée par Honda 4 ans plus tôt et aujourd’hui potentiellement en position de Messie. Le sérieux, la réussite et l’expérience du plus haut niveau du personnage seraient autant de garanties pour une transition réussie. Contacté par nos soins, David s’est borné à se refuser à tout commentaire. « No comment, au moins pour le moment. »…




C’est une opportunité unique, explique Brawn

L’écurie de Brackley ne disparaîtra pas dans les oubliettes de la Formule 1. C’est l’intime conviction de son directeur, Ross Brawn, qui va plus loin en affirmant que le départ de Honda n’altère pas les objectifs de la future ex écurie du constructeur Nippon. Honda Racing a très tôt dans la saison mis un terme au développement de sa monoplace 2008 pour se concentrer sur la saison suivante où la compétitivité globale des packages dépendra de la qualité de l’intégration de nombreuses mutations techniques – réduction massive des appuis aérodynamiques (de l’ordre de 50%, sur le papier), retour des pneus slicks et arrivée du système de récupération et de restitution d’énergie cinétique (KERS).



Honda a investi dans des travaux en soufflerie aux USA – à l’échelle 1 – ainsi que dans le développement du KERS dont elle pensait à juste raison être le leader en la matière à la fin de la saison régulière : en Octobre, le KERS de la Honda avait eu un baptême de la piste concluant alors que ni Ferrari ni McLaren Mercedes n’avait encore tiré la substantifique moelle du système qui en était dans sa phase préliminaire des tests au banc. Ross Brawn et ses hommes avaient de bonnes raisons de penser que 2009 pourrait marquer le retour de l’écurie sur le devant de la scène. Le travail de fond ayant été effectué (avec les deniers de Honda), Brawn projette de percevoir les dividendes avec le repreneur de l’écurie. « Nos informations sont que, par rapport aux autres écuries nous possédons une voiture très solide actuellement en développement à Brackley et nous continuerons de développer la RA109 afin de nous assurer de partir du bon pied la saison prochaine » a déclaré Brawn avec conviction et non pour enrober son discours d’une poudre aux yeux destinée à charmer les repreneurs potentiels.



« C’est une opportunité unique » martèle Brawn, « Les infrastructures dont nous disposons sont parmi les meilleurs et sont la conséquences d’un investissement de plusieurs millions de Livres Sterling lors des derniers 24 mois. Notre puissance de travail est considérable et notre voiture pourrait être parmi les meilleures. Si c’était arrivé plus tôt dans la saison, ça aurait été beaucoup plus difficile. C’est une opportunité fantastique pour quelqu’un qui veut entrer dans ce qui sera une écurie très compétitive l’année prochaine. Notre ambition est d’être en haut de la grille de départ et de trouver des investisseurs qui partagent cette ambition. »




Richards reconnaît pouvoir s’intéresser au rachat de Honda

David Richards reconnaît pouvoir être potentiellement intéressé par le rachat de l’écurie de Formule 1 basée à Brackley et dont Honda a décidé de se séparer. Amoureux de la F1, le fondateur de Prodrive a par 3 fois embrassé un projet destiné à lui faire gravir les marches de l’Olympe du sport automobile : directeur de Benetton puis de BAR, il était à l’origine d’un projet d’écurie B McLaren Mercedes mais a été éconduit par la FIA.



David Richards avouait hier à automoto365.com qu’il souhaitait ne pas disserter sur le sujet. Un silence qui pouvait être interprété comme un aveu et qui a incité Richards à quelque peu délier sa langue. « Je reste ouvert » reconnaît David au Daily Mail, « C’est une grande équipe, à l’image de son personnel, mais c’est une leçon salutaire pour la F1 dans sa globalité, les choses doivent changer et il faudra revenir un peu en arrière pour s’assurer que le sport prospèrera – je suis sûr qu’il le fera. »



David Richards n’oublie pas de s’entourer de précautions et apporte un sérieux bémol aux affirmations du directeur de Honda Racing, Ross Brawn, qui vantait hier les structures saines et nec plus ultra de l’écurie de Brackley. « On pourrait croire que les infrastructures de Honda rendent l’entreprise attractive, mais je ne suis d’accord. Les dépenses n’ont pas été ce qu’elles auraient dû être à une époque où la F1 réduit ses coûts. Je ne me précipite pas. »




Une autre écurie jettera l’éponge avant 2009, prophétise le directeur de Williams

La crise financière mondiale n’a pas fini de faire des ravages en Formule 1, prophétise le directeur exécutif de WilliamsF1. Adam Parr affirme que la conjecture économique actuelle, après avoir donné le coup de grâce à Honda, devrait coûter sa place sur la grille de départ à une autre écurie d’ici le début du championnat du monde 2009. « Je m’attendais à ce qu’une ou 2 écuries se retirent de manière imminente. Et j’avais également dit qu’il ne s’agirait pas forcément d’écuries indépendantes » rappelle Parr à Reuters, l’un des sponsors de Williams, « Je pense que nous perdrons probablement une autre écurie avant le début de la saison prochaine et il y a de grandes chances que ce soit celle d’un constructeur. »



Quelle écurie dirigée par un constructeur serait-elle dans le collimateur de la crise ? On n’imagine pas le directeur d’une écurie annoncer le retrait de son partenaire motoriste qui place également 2 voitures sur les grilles de départ (Toyota). Qui plus est lorsqu’il s’agit du 1er constructeur automobile mondial. La raison (ou l’inconscience ?) interdit de penser que les deux écuries phares du championnat, Ferrari et McLaren Mercedes, sont menacées.



Il reste à se pencher sur les cas Renault et BMW. Le sponsor-titre de la première, ING (une institution financière et bancaire), a été récemment renfloué par le gouvernement Néerlandais via une participation de 8,5% dans le capital, pour un montant de €10 milliards. En Novembre, Renault était le seul constructeur impliqué en Formule 1 (et l’un des rares au monde) à ne pas enregistrer de chute vertigineuse de ses chiffres de vente de véhicules particuliers (lire notre article daté du 2 Décembre) mais Renault dépend avant tout de la santé de ses sponsors et de la volonté de son président, Carlos Ghosn, de prolonger l’aventure F1 qu’il n’a pas toujours perçue d’un bon œil. Côté BMW, l’image du constructeur Bavarois souffrirait d’un recul précipité alors que son ascension est exponentielle depuis qu’elle œuvre en tant qu’écurie 100% BMW.



Quid de Williams ? Contrairement à toutes les autres écuries, l’entreprise de Grove vit pour et par la seule course automobile. Toutes ses pensées et toutes ses stratégies intègrent la nécessité d’un projet viable sur le long terme, contrairement aux richissimes Red Bull ou King Fisher (Force India) pour lesquels la Formule 1 n’est pas le fonds de commerce. « Honda n’avait pas obligation de partir, elle a choisi de le faire » estime Parr en dénonçant la politique de l’écurie du constructeur Nippon, « C’est la conséquence logique de dépense illimitées et incontrôlées. Williams ne choisirait jamais de quitter la F1. Tant que nous pourrons trouver quelques centimes et que nous aurons un budget à moitié décent nous ferons de la course. Nous pensons que notre position est différente car toutes les autres écuries F1 dépendent d’actionnaires qui financent toutes les activités, ou au moins une grande part. Cet actionnaire est avant tout en F1 pour des raisons de marketing, et il peut décider du jour au lendemain que vu le ratio coût/bénéfice il est logique de se retirer. En ce qui concerne Williams, nous n’avons pas le choix d’être ou non en F1, c’est tout ce que nous faisons. »





Le Japon se déchaîne contre Honda

Le retrait de Honda de la Formule Un soulève un tsunami médiatique au pays du soleil levant. La tempête des superlatifs acrimonieux n’avait déjà pas épargné Honda lorsque le constructeur Nippon avait précipité la liquidation de Super AguriF1 en cours de saison. L’écurie B Honda, petite par le budget mais immense dans le cœur du public savait flatter l’âme Robin des Bois du public qui ne demande qu’à s’enflammer pour les causes perdues. Aussi, lorsque les Japonais ont appris que Honda battait en retraite quelques semaines après avoir promis un revirement de situation en 2009, les rédactions des divers organes de presse ont crépité. Sans vulgarité et avec dignité mais en voulant préserver un honneur que beaucoup estime bafoué.



En moins d’un an, Honda aura vu ses 2 écuries sombrer. Rendre les armes sans se battre n’est pas une attitude qui sied aux Japonais dont le commentateur TV vedette, Jun Imamiya, brocarde la politique du seul constructeur Nippon à avoir propulsé le Japon au firmament de la hiérarchie de la Formule 1. « Comme nous le savons, Honda ne s’est pas soucié de la victoire ou de la défaite lors de la première (1964-68) et de la deuxième (1983-1992) période de Honda en F1, les projets se sont poursuivis » rappelle Imamiya, « Se battre aujourd’hui sans se poser d’impératif de durée. Ne pas abandonner. C’est ce que Honda Motor a appris aux Japonais ! »



Autre figure du paysage du petit écran Japonais à vider son chargeur de reproches sur Honda, Ken Kawakita renchérit sur le ton du déshonneur et de la promesse non tenue, « Honda a publiquement déclaré que la course était dans son ADN et s’est comportée comme si l’entreprise symbolisait le sport automobile. En agissant de la sorte il était socialement responsable et était un membre du monde de la course. Cette responsabilité ne peut pas être abandonnée par une éruption d’égoïsme » écrit-il dans Nikkan.



Pour Kunihiko Akai, la culpabilité de Honda est plus profonde encore puisqu’elle touche à l’inconscient collectif et ruine les efforts de toute une nation de combattre un sentiment d’infériorité qu’elle entretiendrait vis-à-vis des pays occidentaux. Contrairement à Honda qui n’a jamais obtenu ses lettres de noblesse en F1, Honda faisait la fierté de toute une nation qui applique aujourd’hui le célèbre proverbe du châtiment que l’on réserve à ceux que l’on chérit. « Même si les Japonais avaient atteint leur but dans le domaine technologique après avoir dépassé l’Occident, il demeurait un vide psychologique » écrit Akai dans Chunichi, « Honda avait aidé à combler ce vide. »



Aguri Suzuki, ancien pilote de Formule 1 et ex patron de l’écurie éponyme, frappe en plein cœur en avouant le désarroi que ne manqueront pas de ressentir les jeunes générations. « La F1 est un but fabuleux pour les enfants qui font du karting, « Avec le retrait de Honda, ce but semble s’effondrer. Les jeunes pourraient penser que ‘le monde des rêves’ s’évanouit » explique Suzuki en paraphrasant la célèbre formule de Honda elle-même.

F1 : PSA intéressé par Honda F1 ?
Tags : Citroën | Formule 1 | Honda | Peugeot | Sport Auto
Par Patrick Garcia - le Lundi 15 décembre 2008 | 16 commentaire(s)



Alors même que la rumeur du rapprochement de Fiat et PSA (pour former le 4eme constructeur mondial) prend corps dans la presse économique la plus sérieuse, un site belge croit savoir que des dirigeants de PSA se sont récemment intéressés au sort de la future ex-écurie Honda de Formule 1.

Mieux encore, si PSA souhaite(rait), comme tous les autres candidats, acquérir à bon prix tout l'équipement nécessaire pour faire fonctionner une équipe de sport automobile de très haut niveau, autosportnieuws.be avance déjà que l'équipe serait composée de Jenson Button qui a déjà dit qu'il resterait (en d'autres termes, il a compris qu'il n'aurait pas d'autres opportunités ailleurs) et de ... Sébastien Bourdais, que l'on imagine de moins en moins rester chez Toro Rosso.








Bref, ou ce site belge est sacrément bien informé ou alors ...

Prenez ça avec des (très grosses) pincettes tout de même. Quoique il faut bien assurer l'après 2010 de Loeb, le champion des champions....




ça doit être la blague du siècle
Le projet Prodrive me parait bien plus sérieux (déjà comment voulez vous trouver un projet sérieux avec Bourdais dedans ? 8O)

Formule 1 - Honda: Button s'en tiendra à son contrat de trois ans
Tags : Formule 1 | Honda | Jenson Button | Sport Auto
Par André Lecondé - le Dimanche 14 décembre 2008 | réagir ?



En marge d'une course des Champions qui s'est déroulée ce week end du côté de Wembley, Jenson Button a fait savoir qu'il privilégierait l'exécution de son contrat de trois ans avec une écurie Honda qui, on le sait, n'existe déjà plus en tant que telle. Une position qui signifie certes que la marque japonaise devra régler le salaire de l'Anglais pendant cette période, mais aussi que ce dernier risque fort de s'engager déjà dans une pré-retraite. Car rien n'est moins certain, surtout actuellement, que la structure de Brackley retrouve un nouveau propriétaire.








Un dilemme que Button reconnaît: « C’est évidemment une décision très difficile. Actuellement, qui connaît la réponse, quelle est la bonne chose à faire ? Je suis content de rester où je suis à l’heure actuelle mais je suis aussi certain qu’il y aurait encore d’autres options pour courir en Formule 1, même si elles sont très limitées. C’est donc une décision difficile à prendre. »






Néanmoins, Jenson penche pour la fidélité: « Mon premier objectif est de courir avec l’équipe de Brackley, quel que soit son prochain statut. Je suis complètement concentré sur le fait de travailler avec l’équipe pour essayer de trouver quelqu’un pour l’acheter, ce qui doit être ma meilleure option pour 2009. Je préfèrerais ne pas prendre une année sabbatique car je pense que c’est une mauvaise chose pour un pilote de course. Mais cette option n'est pas à écarter.»

Pourquoi tu pense que Bourdais est un mauvais pilote ?

(non ce que j'ai fait ça s'appelle du chambrage )
Ce n'est pas un mauvais pilote, mais juste un pilote qui n'a pas sa place en F1. Aux USA c'était une star; la voiture on la réglait pr lui, on faisait tout pr lui.
Là il a été ds une situation de débutant, qui n'avait rien prouvé, et qui avait face à lui un pilote extraordinaire, sur le pilote comme sur le relationel avec l'équipe, etc... La voiture était réglé pr Vettel, et lui devait se démerder avec, en s'adpatant. Il a pas su gérer le truc, ne s'est jms remis en cause (ce qui, selon moi, est le pire ds toute l'histoire), donc voilà ...
Même si il n'a pas eut de chance parfois, ça n'enlève rien (je peux vous assurer que si c'était pas un français qui avait fait ça, vous auriez dit la même chose que moi, ou au mieux vous l'auriez ignorer complètement ), n'a jms essayé de s'adapter vrmnt, a commencé tout critiquer. Mtnt qui voudrait de lui ? Il n'a pas su se mettre en équipier model (même Piquet a presque su le faire, faut dire qu'il devait juste ne pas faire d'ombre à Alonso et l'aider en allant se fracasser ds les murs ), tant pis pr lui. Qu'il retourne aux USA, ou qu'il tente l'endurance, et voilà tout

psa investir dans la f1 alors que l'etat se mouille pour leur preter, je crois pas qu'ils en aient vraiment le luxe donc ca devrait rester rumeur a mes yeux

oui tout à fait

Citation :

Richards très intéressé par le rachat de Honda


La patron de Prodrive, David Richards a révélé être en négociation avancée avec l'ex équipe Honda dont les directeurs généraux ont jeté l'éponge a cause de la crise financière mondiale. Depuis l'annonce du retrait immédiat de l'équipe, les spéculations sont allées bon train et Richards était en tête de liste des favoris pour le rachat potentiel de cette équipe prometteuse. David Richards s'est donc envolé pour le Moyen Orient afin de discuter avec les commanditaires de chez Honda.

''Il y a un groupe de gens au Moyen Orient qui souhaite soutenir mon entrée en F1 mais nous devons rester réaliste et faire avec le temps. C'est sur que vu comme ça, c'est très intéressant mais il faut voire les responsabilités que je vais avoir et tout ce que cela implique. Restructurer une équipe comme celle la demande beaucoup de travail et puis il faut parler avec les investisseurs etc etc... C'est un travail de tout les instants et si nous nous engageons, il faut que ce soit a long terme.''

Pour terminer, précisons que David Richards était aussi intéressé par le rachat de l'équipe Subaru qui s'est retiré du championnat du monde des rallyes. Alors F1 ou Rallye pour 2009 ? Réponse dans les semaines a venir.

Bonne nouvelle.

ça se confirme
Le retour de BAR ?

Enfin !

Ouai bof

M'en fou de Honda, sa serait mieux retour de Sub

Subaru, c'est pas une équipe ça...

ElevenSky a écrit:

Subaru, c'est pas une équipe ça...

Parle pour Honda

Floleriderdu13 a écrit:

Ouai bof

M'en fou de Honda, sa serait mieux retour de Sub

Ya pas vrmt de rapport là

Citation :

Formule 1 - Honda: Une pléthore de candidats à l'achat ?
Tags : Formule 1 | Honda | Sport Auto
Par André Lecondé - le Mardi 23 décembre 2008 | 1 commentaire(s)



Si, dans un premier temps, les candidats au rachat d'une écurie laissée sur le bord du chemin de Brackley par un constructeur Honda ayant sonné le repli stratégique ne se bousculaient guère au portillon, il semblerait que les choses aient sérieusement évolué ces derniers jours. Non, David Richards et ses Koweïtiens ne seraient plus seuls sur le coup, d'autres bonnes volontés ont depuis fait le bonheur de la rumeur, et non des moindres.

A commencer par le cinquième constructeur mondial, soit Kia-Hyundaï, qui verrait bien dans le reprise de Honda Racing non seulement une étonnante revanche historique, mais aussi l'opportunité de se présenter en 2010 comme un concurrent sérieux au prochain Grand Prix de Corée.



Un certain Carlos Sim, grande fortune de ce monde, serait également sur les rangs. Ce Mexicain de 68 ans tient les commandes de la compagnie de téléphonie Telmex et siège au conseil d'administration Philip Morris. Accessoirement, c'est un grand fan de Bruno Senna qui, on le sait, a de sérieuses visées sur le baquet voisin de celui de Button.

Parmi les outsiders, on peut aussi citer le milliardaire grec Achilleas Kallakis et l'incontournable Vijay Mallya dont l'appétit serait insatiable. Mais de la rumeur à la réalité il y a un pas que les précités n'ont pas encore franchi.

si avec tout ça, l'équipe est pas reprise, on aura plus qu'à se pendre

vino_93 a écrit:

Floleriderdu13 a écrit:

Ouai bof

M'en fou de Honda, sa serait mieux retour de Sub

Ya pas vrmt de rapport là

Si Prodrive

Floleriderdu13 a écrit:

vino_93 a écrit:

Floleriderdu13 a écrit:

Ouai bof

M'en fou de Honda, sa serait mieux retour de Sub

Ya pas vrmt de rapport là

Si Prodrive

sauf que Sub veut plus de Prodrive

Oui mais si Honda est racheté, qui seront les deux pilotes ?

1 Button
2 au choix du nouveau proprio

Le truc c'est plutôt le moteur... lequel utiliseront ils ...

vu les reglementations, et vu surtout la periode de l'année, il faudra certainement se trouver un contrat client d'un an avec un moteur qui roulait deja en f1 l'an dernier, avant de pouvoir mieux negocier si richards a le pognon, un gros contrat avec un nouveau groupe qui sait.

Citation :

Slim reprend l'équipe Honda
Formule 1 - Saison 2009


L'écurie Honda F1 Racing Team, en vente depuis la décision de Honda d'arrêter la Formule 1, a été rachetée par le milliardaire mexicain Carlos Slim, affirme La Stampa, samedi. Si Jenson Button est conservé, le vétéran Rubens Barrichello laissera sa place à Bruno Senna.

Le milliardaire mexicain Carlos Slim a racheté l'écurie Honda de Formule 1 qui avait annoncé son retrait de la compétition en raison de la crise économique mondiale, indique samedi le site internet du quotidien italien La Stampa.

"Le sauveur est arrivé in extremis : Carlos Slim, 67 ans, le deuxième homme le plus riche du monde. L'annonce n'est pas encore officielle dans l'attente que tous les détails du passage de propriété soient formalisés. Mais deux choses sont certaines : l'équipe est sauvée et les pilotes seront Jenson Button, confirmée, et le débutant Bruno Senna à la place de Rubens Barrichello" , écrit La Stampa. Le journal italien ne précise pas quelle sont ses sources.

Bruno Senna est le neveu d'Ayrton Senna et il était déjà sponsorisé par Embratel, une société du groupe Telmex, qui appartient à Carlos Slim et représente 73% des communications téléphoniques en Amérique Latine, précise La Stampa. Le prix payé par le magnat mexicain pour le rachat de l'écurie est d'un dollar symbolique, selon la même source.

Honda, le deuxième constructeur automobile japonais, avait annoncé le 5 décembre son retrait de la Formule 1 en raison de la crise économique mondiale. "Honda va se retirer de la Formule 1 et 2008 sera sa dernière saison", avait alors déclaré le président de Honda Motor, Takeo Fukui. "Cette décision difficile a été prise à la lumière de la dégradation rapide de l'environnement dans le secteur de l'industrie automobile, due aux subprimes américaines, au resserrement du crédit et à la récession des économies mondiales", avait-il précisé.

eurosport


yeeeaaah

Citation :

Planète Honda : Réchauffement ou période glacière ?

Mise officiellement en vente pour un dollar symbolique à la suite du retrait de Honda de la Formule 1, la future ex écurie du constructeur Nippon distille les bonnes et les mauvaises nouvelles quant à sa survie. Petit guide pour essayer de comprendre par où passera la survie de son activité F1.



La planète Honda tourne-t-elle rond ? Formidablement optimiste au soir de l’annonce du désengagement du 6è constructeur mondial du pinacle du sport automobile, l’écurie de Brackley souffle le chaud et le froid. Baryton qui entonne des lendemains qui chantent mais également ténor des démentis formels, Honda entretient la confusion. Mais derrière l’écran de fumée de la communication officielle, a-t-elle pour autant les idées claires ?



L’un ou l’autre des membres de l’écurie se targuait récemment de l’entame de pourparlers avec plusieurs repreneurs potentiels – on parlait de 4 clients venus d’horizons divers, tous solvables et tous de sérieux professionnels.



Pourtant, les beaux discours ont subitement laissé la place au recueillement et l’on se demande si l’écurie du constructeur qui avait fait de la préservation de l’environnement son credo, entrera prochainement dans un réchauffement de ses activités ou dans une ère de glaciation. La dernière semaine de l’année 2008 s’ouvre en effet sur un coup apparemment rude : non Carlos Slim – l’une des plus grosses fortunes mondiales, fondateur de Telmex – n’est pas sur le point de finaliser l’achat de Honda Racing pour un dollar symbolique. La rumeur était née d’Amérique Centrale, dans le courant du week-end et avait gagné en décibels en entrant dans le vieux continent. « Nous adorerions que ce soit le cas mais il ne s’agit que de pures spéculations de la part de plusieurs membres des médias » a lâché Ross Brawn, dans sa version douche Ecossaise, au Daily Telegraph.



Les médias ont toujours le dos large lorsqu’il s’agit de poignarder une hypothèse. Les plus farfelues meurent de leur belle mort, celles qui sont crédibles n’émettent pas toujours de fumée sans feu. La rapidité et l’intensité du démenti du directeur de l’écurie de Brackley ne laissent pas de place au doute : soit Carlos Slim est effectivement impliqué dans des négociations de rachat de Honda Racing – la discrétion jusqu’à la signature d’un contrat est une règle d’or –, soit Brawn se doit de dissiper l’erreur dans l’urgence pour ne pas effaroucher une tierce partie qui s’est assise à la table des négociations. Dans les deux cas, les nouvelles sont plutôt rassurantes. « Un grand intérêt a été manifesté » confirme d’ailleurs Brawn, « Mais nous en sommes à l’étape où nous devons soigneusement filtrer les options sérieuses des autres. Nous espérons que ça se fera et que la roue tournera en début d’année prochaine. »



La démenti n’a pas été unilatéral. Telmex a informé ses clients et la planète F1 que « Carlos Slim n’a pas acquis et n’a pas ouvert de négociations en vue de racheter l’écurie de Formule 1 de Honda. Toutes les informations sur ce sujet sont entièrement fausses. »

Citation :

Bernie Ecclestone n'y va pas par quatre chemins: pour le Britannique, son compatriote Jenson Button perd son temps en restant chez Honda. Le vainqueur du Grand Prix de Hongrie 2006, relégué à des années-lumières de la course au titre mondial, n'a même plus l'assurance de rouler la saison prochaine depuis le départ du constructeur japonais de la Formule 1.

"C'est dommage car il est lié à Honda pour trois ans." a confié Ecclestone au Daily Telegraph. "Il devrait être dans une écurie de pointe. Je le verrais plutôt attendre qu'une place se libère au lieu de piloter une monoplace peu performante."

Button a rejoint l'écurie BAR en 2003, rachetée par Honda début 2006.

France F1

rien ne nous dit que la Honda 2009 sera mauvaise
Et de tte façon, mtnt ça ne change rien pr 2009 ...

Citation :

Nick Fry et Ross Brawn ne doivent pas seulement trouver un repreneur pour leur équipe, l'ex-équipe Honda, ils doivent aussi trouver un moteur à placer dans la monoplace qu'ils espèrent aligner en Australie, à la fin du mois de mars.

Si l'équipe arrive à surmonter ses difficultés actuelles, elles ne sont pas minces, c'est peut-être avec un moteur Ferrari qu'elle se présentera en Australie. C'est en effet avec ses amis de Maranello que Ross Brawn a entamé des négociations.

"Chez Honda, on nous a dit qu'ils ne fourniront pas de moteurs et c'est pour cette raison que j'ai contacté Ferrari - déclare Brawn, dans les colonnes du journal italien La Gazzetta dello Sport - Nous n'avons encore rien signé, mais j'ai déjà apprécié le soutien du président Luca di Montezemolo et de Stefano Domenicali, le directeur de la Scuderia."

"Avec eux, c'était comme si j'étais avec d'anciens camarades de classe.
Ils me considèrent toujours comme l'un des leurs," ajoute l'ingénieur britannique qui avait été directeur de la Scuderia Ferrari entre 1997 et 2006.

Pour installer ce moteur dans sa monoplace, construite autour du bloc Honda, Ross Brawn affirme qu'il n'a pas besoin de beaucoup de temps.

"Nous n'avons pas le couteau sous la gorge, car installer un autre moteur dans cette monoplace ne devrait nous prendre que six semaines de travail. Toutefois, il est peu probable que nous puissions participer à des essais privés cet hiver. C'est pour cette raison que nous travaillons déjà pour 2010. (...) Pour nous, 2009 devrait être une année de transition," conclut Brawn.

Daniel THYS
© CAPSIS International